mardi 1 mai 2007

quand la mauvaise foi n’a plus de limites..............


Nicolas Sarkozy a indiqué hier à Bercy qu’il était prêt à « réunir toutes les forces politiques et à discuter avec elles de la possibilité d’introduire un peu de proportionnelle au Sénat ou à l’Assemblée ». Réagissant à cette proposition d’ouverture, la candidate du PS croit y déceler une tentative de « captation des voix du Front national ».

Une fois de plus, en panne d’idées pour la France de demain, Ségolène Royal choisit la caricature, l’invective et le procès d’intentions.

Nous rappelons d’abord que l’introduction d’une dose de proportionnelle au Parlement figure depuis plusieurs mois déjà dans le programme législatif de l’UMP.

Nous souhaitons ensuite rappeler que la quasi-totalité des forces politiques et des candidats à la présidentielle, dont Madame Royal, ont proposé l’introduction d’une dose plus ou moins grande de proportionnelle dans l’une ou l’autre des deux chambres du parlement. Cette disposition, appliquée au Sénat, figure d’ailleurs dans le programme législatif de l’UMP. Au nom de quoi cette idée serait-elle appréciée différemment selon qu’elle est avancée par Nicolas Sarkozy ou par d’autres candidats? Il y a là une mauvaise foi évidente qui n’aura échappé à personne, d’autant qu’une telle disposition bénéficierait à l’ensemble des forces politiques du pays.

Nous rappelons enfin que ce sont les socialistes qui, en 1986, ont introduit par calcul la proportionnelle intégrale, faisant entrer à l’Assemblée 35 députés du Front national. A l’époque, François Mitterrand était président de la République et Ségolène Royal était sa collaboratrice. Le PS et sa candidate sont donc bien mal placés pour donner des leçons dans ce domaine.

L’objectif de Nicolas Sarkozy est de permettre une meilleure représentation des différentes sensibilités politiques du pays, sans toutefois empêcher l’émergence d’une majorité parlementaire indispensable à la stabilité du gouvernement et de nos institutions.

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