lundi 26 novembre 2007

D'incessants radotages

Je suis réellement stupéfait de voir que quelques amuseurs sans envergure fondent leurs arguments de campagne, si on peu appeler ça une campagne, sur de très vagues critiques, et, sans jamais préciser, du moins concrètement, ce qu’ils auraient fait de mieux en l’état des contraintes du moment.

C’est d’ailleurs une habitude à laquelle nous ont habitués certains des pantins les plus grotesques qui s’appliquent sans répit à exposer qu’ils auraient pu faire mieux mais, toujours à posteriori, et sans jamais dire comment.

Pour ne prendre que l’exemple des cessions à la vente de certains immeubles et terrains communaux je crois savoir que lorsqu’il s’est agi d’imaginer d’éventuelles alternatives, notamment au regard des conditions financières, aucun de ces grands génies de la finance n’était au rendez vous.

Mais connaissant les prédispositions et vraies aptitudes de ces personnages rebelles la dérobade à laquelle ils se sont volontiers abandonnés n’avait rien d’étonnant, c’est du moins ce que disent tous ceux qui les connaissent un peu.

En réalité et sauf erreur la municipalité en fonction, a réalisé ou projette de réaliser, quatre ventes (de grâce ne lui attribuons pas la vente à Auchan du terrain de foot de la Fuon Santa), qui, en l’état de nos connaissances et vues de l’extérieur peuvent s’identifier de la manière suivante :

1 / Le site « Nacryl », qui avait fait l’objet d’une première cession au Conseil Général, par la municipalité précédente, à concurrence de la moitié de sa superficie foncière totale.

La cession de la seconde moitié s’est effectuée par l’actuelle municipalité afin, nous a-t-on maintes fois rappelé, de faciliter la construction d’un gymnase, attendu par les élèves du Collège de la Bourgade depuis plus de 20 ans … ! heureusement qu’ils ont fait autre chose depuis… !! dans une seconde phase des équipements sportifs municipaux viendront s’agréger au gymnase du collège, en substitution des équipements qui sont aujourd’hui très inconfortablement logés dans les bâtiments de la Satem.

2 / Selon certaines des informations les plus récentes il semblerait que le financement des transferts et des installations sportives serait partiellement couvert par la cession des bâtiments de la Satem au profit Département… et si ça se passe bien … qui s’en plaindrait ?

3 / La saga de l’ancienne gendarmerie ne dupe plus personne… tout le monde sait bien que certains de ceux qui s’y étaient opposés avaient des ambitions personnelles sur la nature desquelles on ne reviendra pas, mais dont l’exécution, si elle s’était matérialisée, ne seraient certainement pas aussi bien soldée pour la ville.

Notamment par la restitution, en paiement, de tout un rez de chaussée complètement réhabilité et de son sous sol .

Une rez de chaussée dont la contenance permet de loger plusieurs services municipaux dont le CCAS et d’un sous sol sec et sain dont il m’a été dit qu’il pourrait, entre autres, accueillir toutes les archives de la commune.

4 / Le terrain Attia fait apparemment aussi partie de ces fameux ultimes «arguments de bataille » dont semblent vouloir se servir ceux qui n’ont jamais contribué à trouver la moindre des solutions permettant de sortir des impasses techniques et financières.

Des impasses que la municipalité actuelle est bien obligée de gérer…. avec un site hyper pollué sur les bras … et l’impossibilité de le céder pour la construction du fameux gymnase puisque le département n’en veut plus à deux motifs : d’une part, l’extrême degré de pollution des sols en profondeur du fait de la nature des activités qui y avaient été précédemment exploitées , et, d’autre part, l’éloignement du collège et la difficulté dérivée relative au déplacement des élèves dans de bonnes conditions de sécurité.
Des conditions estimées d’ailleurs si insuffisantes qu’elles avaient été décriées par les autorités départementales qui n’ont finalement jamais accepté de récupérer le terrain dans quelque perspective que ce soit… en conséquence de quoi la ville s’est retrouvée avec un foncier inexploitable avant que ne soit financée la décontamination … c'est-à-dire avant une intervention dont le montant handicape sévèrement le degré de faisabilité et limite les « sorties possibles, en termes d’équilibre.

Roger Vermont

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