Quand Viviane Reding perd son sang-froid
Si la Commission avait su faire preuve de moins d'intégrisme technocratique et de moins de cécité politique, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Qu'on ne me fasse pas croire que la Commission européenne se serait soudainement sentie investie d'une véritable ambition politique. Si tel avait été le cas, elle se serait déjà attaquée au problème. Mais il faudrait pour cela qu'elle eût le courage de le nommer, de le mesurer et de proposer aux Etats une discussion avec des résultats. Quid de la possibilité de priver la Roumanie de ses crédits européens pour intégrer ses Roms, puisqu'elle persiste à les ignorer?
La communauté Rom rencontre les mêmes difficultés dans toute l'Europe. Seule une stratégie commune répondra à leurs attentes, comme l'a demandé encore aujourd'hui ma collègue députée européenne Rom Lívia Járóka. L'attitude outrancière de la Commissaire, comparant la situation de la France à celle des Nazis de la Seconde Guerre mondiale est inacceptable ! La honte est ici dans son camp.
Toutes les politiques menées par le Président de la République et le Gouvernement n'ont qu'un but : celui de garantir les libertés publiques dans le cadre des règlementations européennes. Le pragmatisme et l'application du droit ne doivent pas céder face au nouvel angélisme préfabriqué dont se prévaut de manière inquiétante la Commission européenne.
Françoise Grossetête
Député européen UMP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire