On aurait tendance à oublier que les mots servent surtout à communiquer « intelligemment » !
Bon entre nous et le chat des voisins (décidément on le met à toutes les sauces celui là !) vous croiserez souvent des « cons » qui, pour cacher leurs dramatiques ignorances, vous annonceront qu’ils sont en capacité de dire de bonnes choses avec de mauvais mots…
Et ceci, sans doute, partant du « sacro saint » principe (façon de dire pour dire) que ça n’est pas seulement la façon de dire les choses qui a de l’importance, c’est aussi, tout simplement et surtout ce qu’on dit … ou ce qu’on ne dit pas d’ailleurs (et parfois ça vaudrait mieux !!)
Bon c’est vrai que les choses se compliquent sans doute un peu (voire beaucoup !), lorsque, non seulement on dit rien parce qu’on a rien à dire mais que, en plus, et par-dessus le marché (du cours Saleya), on les dit mal parce qu’on sait pas dire ce qu’on a rien à dire !!
Et ça les gars c’est réellement gravissime !!
Au dix huitième siècle les idiots qui ne « savaient » pas à quel point leurs conditions, respectivement et alternativement, affectaient leurs comportements envers les autres, se faisaient indifféremment identifier par trois appellations (et c’est tout à fait vérifiable !!) !
La première de ces appellations, identifiée comme étant « L’ALIBORON » (15ième siècle) désignait le « sot inculte et prétentieux, qui connait rien à rien mais qui ne sait pas qu’il ne sait rien, et qui emmerde tout le monde en voulant briller à tout prix ! »
La seconde « L’APOCO » (18ième siècle), dispose des mêmes facultés que « ALIBORON » mais il est généralement plus méprisé parce qu’il manque de dignité et que, surtout, « il aurait une assez fâcheuse tendance à toujours trahir tout le monde pou tenter de se valoriser. Enfin d’une manière encore plus certaine que l’ALIBORON, il est très con » !
Enfin la troisième, « LE COLAS », en plus et en prime, est un « niais plus stupide, gauche et ahuri qu’hargneux ou belliqueux, ne suscite RIEN … ni mépris ni haine ni sympathie … rien quoi !! »
Il convient d’ajouter à ceci que le féminin de « COLAS » est « COLASSE » (vérifiable si vous en avez envie) ! ce qui par, extension désobligeante, a souvent incité les individus les plus pétillants à dire des « COLASSES » qu’elles étaient plutôt des « CONNASSES »
IL parait qu’il y aurait des « ceuss » qui cumuleraient les trois … allez savoir !! (mais on a une petite idée de QUI !!!)
Nous n’entrerons toutefois pas dans ce débat, « hautement philosophique » … s’il en est !!!
Et à tous et toutes quelle que puisse être votre « appartenance » !!!.... Bonne journée !!
ARTHUR
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