mercredi 2 septembre 2009

« Le plus difficile c’est pas d’être ce qu’on est … c’est de faire croire aux autres qu’on n’est pas ce qu’on est ! » (Proverbe inuit)

Et naturellement les choses se compliquent lorsqu’on part de loin … c'est-à-dire d’un état spirituel dépouillé de tout ce qui justifierait qu’il fut, ne serait ce que pour partie, une « condition préalable » à toutes expressions d’intelligibilité … dans la seule vraie acception du terme.

Mais vous savez qu’il n’est pas toujours facile de se faire identifier, reconnaitre et apprécier par l’exposition de l’essentiel des caractéristiques dont l’assemblage, et la conjugaison, constituent l’essence de ce que nous sommes !

Enfin c'est-à-dire ce que nous sommes naturellement sous la « condition préalable », précisément, que notre personne, en tant que telle, ne soit pas soumise aux affres de l’ignorance ou inféodée aux angoisses de la convoitise !

Néanmoins, et à cet égard, nonobstant de telles évidences, certains des imbéciles, parmi les plus notoires, se complaisent à afficher leurs incroyables déficits par l’entremise de leurs pitoyables palabres sans même jamais se poser la moindre question !!

Des déficits d’autant plus pitoyables, d’ailleurs, que, de toute évidence, les désastreuses palabres dont ils sont les auteurs participent d’un exercice « mandibulaire » forcené, sans l’indispensable concours d’un cerveau en bon état de marche !

La lenteur appliquée à en expulser les âneries qui en constituent formes et fonds (enfin façon de parler !!) ne manquent pas d’en estampiller très lisiblement les triviales origines … (en appellations incontrôlées !)

Ces effroyables sagas verbeuses, mâchouillées et susurrées doucereusement, mais sans talent, à la mode « faux cul », dénoncent, s’il en était encore besoin, l’inculture de celui qui s’abandonne à y procéder sans même se rendre compte qu’il se ridiculise plus que sa nature l’y prédispose !

D’ailleurs n’est il pas vrai que les si navrantes pauvretés des proses de cancres endimanchés desquelles certains pensent pouvoir s’inspirer ne manquent forcément jamais d’ennuyer tous ceux qui sont, parfois, contraints de les entendre, sans même les écouter ?

Et ceci, n’oublions tout de même pas de le souligner, ils ou elles s’y livrent sans la moindre vergogne !

Mais, me direz vous, la vergogne (du latin « verecundus » … dont il faudrait au moins retenir l’une des formules les plus célébrissimes lorsqu’on parle des agissements d’un con plutôt très impunément indiscret : « .. parum verecundum est … » ….) … la vergogne … donc, ne fait pas partie des émotions qui inspirent les imbéciles !

Mais ne faut il pas de tout pour faire un monde ?

Nestor

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