mercredi 21 janvier 2009

Les charmes cachés de l’ignorance et de ce qui va avec !

Je crois qu’il faut aller au-delà des apparences que la seule perception nous procure.
Cette perception qui brutalise nos sens sans même qu’on ait pu apprécier ni l’objet ni la raison de sa survenance et qui, par dessus tout, nous incite à condamner sans appel tout ce qui ne répondrait pas à nos attentes.
Ou bien qui ne satisferait pas aux normes de notre intelligibilité.
Depuis quelques mois je m’applique à éprouver ma pertinence en tentant d’apprécier les vrais profils de ceux que l’on désigne fréquemment comme étant des guignols.
Pour y parvenir je me suis tout naturellement procuré la littérature qui leur était destinée et celle, bien entendu, dont ils étaient les auteurs.
A dire vrai, la première des deux, m’a surpris par la brutalité des propos employés à attester de la profonde débilité de ces discoureurs et discoureuses (par ordre !) engoncé(e)s dans une désespérance qui ne doit certes pas améliorer leur condition.
Et tout le monde sait que lorsqu’il arrive que les textes dont ils revendiquent l’écriture ne sont pas assortis des âneries, erreurs et balourdises habituelles, c’est qu’une espèce de « nègre » (au sens emprunté du terme) a accepté d’être payé pour prêter sa plume.
C’est d’une évidence que nul ne saurait ou n’oserait mettre en doute.
Il faut dire que l’état d’imbécile ne constitue pas seulement une espèce de bienheureuse sinécure au bénéfice de celles et de ceux qui en sont irréversiblement investi(e)s mais qu’en plus, et par dessus tout, c’est un état qui libère les démons sans même que les imbéciles qui les abritent aient exprimé la volonté de le faire. C’est ainsi !
Mais c’est également un état qui a sublime vocation à dédouaner les cons de toutes les imbécillités qui s’extraient de leur Personne à grands jets continus.
Et on peut dire aussi que, par incidence directe, c’est un état qui suscite l’impunité du seul fait de l’irresponsabilité de celles et de ceux qui en sont doté(e)s (ou affecté(e)s).
Des imbéciles dont il est souvent rappelé qu’ils dépendent d’une condition qui dédouane ceux et celles qui y sont subordonné(e)s pour finalement leur allouer une généreuse impunité.
Et puis enfin le fait qu’il leur soit permis de dire n’importe quoi, et toujours n’importe comment, précisément en toute impunité, rend un sacré service à toutes celles et tous ceux à l’encontre de qui ils adressent leurs plus mauvais et misérables venins.
Et entre nous, les sorcelleries constamment éprouvées et appliquées à vouloir absolument faire le plus de mal possible, commencent à très naturellement se retourner contre les envoyeurs qui sont, eux aussi, généralement pourvus d’une bonne dose d’imbécillité, mais qui, à l’inverse des autres imbéciles, ont parfois une conscience aigue et presque insupportable de leur infâme nature.
Et par compassion on ne peut que leur souhaiter de meilleurs moments.
Savez vous en outre que ce matin, après que la presse ait publié des photos du président Obama en train de jurer sur la Bible, comme l’ont sans doute fait tous ses prédécesseurs, nous avons reçu des commentaires désobligeants de quelques irascibles laïques qui persistent à être ce qu’ils ont toujours été et dont on taira la définition qui nous vient à l’esprit.
Dans le fond tout le monde se fout de leurs abnégations de collégiens attardés et de ces espèces de démonstrations dont on se rend finalement compte qu’elles constituent certainement un palliatif à des insuffisances de quelques autres natures que celles dont ils veulent bien exposer les raisons en public par le biais d’arguties qui ne font qu’amplifier celles de leurs apparences les moins engageantes.
Des arguties dont on devine sans difficulté que les thématiques autour desquelles elles s’articulent sont désespérément toujours les mêmes, sans originalité particulière.
Mais il est évident que dans ce genre de configuration on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a et non pas avec ce qu’on a pas… ou qu’on ne peut pas avoir.
Et puis comme c’est le cas pour certains des chevaliers d’antan, ou pas d’antan d’ailleurs, « qui peut peu fait peu ou fait faire pas les autres… c'est-à-dire ceux qui savent un peu mieux ».
Mais disons le, il serait discourtois de se livrer à une analyse plus détaillée de tout ça… et puis ce serait de toute façon en pure perte de temps.
Enfin heureusement que les guignols persistent à être ce qu’ils ont toujours été.
Au moins ça ne nous confronte pas à de plus désagréables surprises en ce début d’année.

Bonne nouvelle journée

Toto

Aucun commentaire: