Il est vrai que lorsqu’on ne peut plus s’épanouir par la seule esbroufe, l’insulte reste encore le moyen le plus disponible !
C’est bien sur une façon comme une autre, mais nettement moins honorable, d’exulter la haine qu’on porte en soi et dont on dédicace les conséquences à ceux qu’on exècre le plus, avec ou sans raison.
L’insulte c’est très naturellement la seule arme dont disposent les imbéciles qui ne parviennent pas à maîtriser, pour les assumer mieux, les conséquences de leurs conditions respectives !
De très méprisables conditions, évidemment pas enviables, et dont les inavouables récurrences nous forcent à la discrétion, par compassion, mais certainement pas par courtoisie !!!
L’insulte n’a jamais dédouané ceux qui s’abandonnent à son enivrante mais très éphémère magie !
A contrario, la capacité à en faire un usage familier a toujours été si directement proportionnelle aux occurrences de conjugaisons de « syndromes physico psychiques déficitaires » qu’on devrait même s’en émouvoir !!!
Et dans la plupart des cas c’est naturellement ce que nous essayons de faire !
Dans ses œuvres « Giraudoux » se confie : « … elle croit me rabaisser en m’insultant … » … sous entendant ainsi que selon par qui elles sont exultées, les injures n’égratignent que ceux qui les profèrent. Et c’est très souvent cette conformation qui prévaut sur les autres !!!!
Toutefois, faut il le rappeler, elles n’ébranlent jamais l’« amour propre » de ceux qui sont responsables de leurs survenances puisque ces derniers en sont totalement dépourvus.
Il est vrai que si cette constante observation avait du se révéler inexacte on l’aurait su depuis longtemps. Enfin depuis au moins qu’on sait ce que valent les personnages dont il pourrait être question !!!!
« L’insulteur » ne fait qu’exprimer la profonde grossièreté qui le caractérise sans jamais avoir conscience que ses « insolentes invectives », si vigoureusement exhalées dans le seul but « d’outrager » ne font qu’aggraver les horribles et déplorables opinions qu’on a de lui et de son inculture.
« L’insulté », de son côté, a le choix des armes et la question qu’il est éventuellement en droit de se poser, au regard de cet état, relève de ce qu’il a été convenu de définir comme étant « l’utilité marginale », en économie politique. Mais BOF !
Ce qui, en tous cas, signifie que dans ces « jeux de chiffonniers » celui qui s’attarderait à perdre son temps en souhaitant retourner l’insulte ne ferait qu’insulter le simple bon sens !
Et comme chacun sait : « bons sens ne saurait mentir !! »
Peut on conseiller aux plus nuls de chez Nul de ne pas « chercher l’erreur » ? ON REVIENDRA
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