Dans l’éventail de ceux qu’on estime pouvoir qualifier de « grossiers » il conviendrait surtout de distinguer , au masculin : ( le « féminin relatif » étant bien entendu très « sous entendu »)
1/ les malotrus … Ce sont des personnages très vulgaires et assez disgracieux à de nombreux égards. Sur leurs visages on décrypte un sincère et constant ébahissement et ce qui nous émoustille le moins c’est de les voir broyer leurs aliments la bouche grande ouverte. En général ça indispose tout le monde. Surtout les hépatiques lorsqu’ils sont contraints d’assister à cet écœurant spectacle !
2/ les gougnafiers … Ce sont des individus que la mauvaise éducation relègue aux rangs de ceux dont l’éducation a été (pour le moins) … très rudimentaire. Et cela pour ceux qui en ont eu une (d’éducation) car pour ceux qui en ont été privés, on ne saurait dire si ils sont des gougnafiers par nature ou par déficit !! Enfin dans les deux cas on dira tout de même que ce sont des primitifs dont le cerveau pourrait éventuellement progresser, mais selon des modes totalement imprévisibles !
3/ les goujats …. Au quinzième siècle ce sont des valets que les armées mettaient au service d’une ou plusieurs personnes. Dans le temps cette appellation s’adressait aux manœuvres en apprentissage des métiers du bâtiment. Quelques siècles plus tard le goujat désignait un individu sans savoir faire et dont le désordre comportemental ne cessait d’offenser tout le monde sans même qu’il y ait volonté de le faire. De nos jours on discerne deux sortes de goujats : les goujats classiques et maladroits mais libérés de toutes mauvaisetés, et les méchants goujats qui tentent toujours de faire croire qu’ils sont moins ignorants qu’il n’y parait. Bien entendu ça ne parvient jamais à convaincre qui que ce soit d’autres que quelques plus ignorants que le goujat lui-même .. (et comme chacun sait … c’est pas peu dire !)
4/ les pignoufs …. C’est du déjà vu quelque part mais l’actualité politicienne nous exhorte à remettre ça sur le tapis ! … en principe le mot prend ses racines au dix neuvième siècle par extension du verbe « pigner » qui signifie « se lamenter », pour l’essentiel. De nos jours il désigne tout personnage dont l’inculture et la mauvaise éducation profilent l’essentiel des caractéristiques. Souvent même une très illégitime prétention vient s’agréger à ce qui précède, et alors là, c’est le bouquet !!!... enfin il ne faut pas oublier de préciser que le pignouf est très évidemment aussi mufle que peuvent l’être tous les individus qui croient être ce qu’ils ne sont pas, et qui, étrangement, le sont tellement pas qu’ils finissent par se convaincre qu’ils sont vraiment ce qu’ils ne sont pas !! OUF !
5/ les paltoquets … Ce sont des personnages qui se distinguent par des manières grossières (n’en déplaise à certains) et qui couinent toujours en se lamentant sur des sorts qui, selon eux, leur sont presque exclusivement réservés. En général le paltoquet s’abandonne à l’insolence la plus vulgaire du fait de ses multiples affections, physiques, spirituelles et intellectuelles. Le paltoquet se repère assez facilement car il se mêle de tout ce qui ne le regarde pas dans l’espoir de pouvoir adresser quelques uns de ses plus ridicules sortilèges de sorcier mal embouché !! … En général encore, et enfin, le paltoquet, receleur naturel des germes de la trahison sert encore de modèle à l’apologie de ce qui pourrait être « l’inverse du Bien… du Bon et du Beau … ? » Mais de cela il semblerait que tout le monde avait été prévenu… en des temps plus anciens … quoique le sordide ne vieillit pas !!
Il faudra qu’on parle un peu de ce que C. Lepage intitule le « MODEM PLURIE »L … en ne croyant pas si bien dire d’ailleurs … et PLURIEL on voit bien pourquoi et ...POURQUOI PAS …. !!!!
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