lundi 18 août 2008

Alexandre (l’autre), apologie du con

Et c’est tellement vrai qu’il n’y a pas plus con que le con qui ignore sa condition de con.


En général le con se distingue, surtout, en affectant de savoir ce qu’il ne sait pas et lorsqu’on le piège, pensant pouvoir se dédouaner aux yeux de ceux qu’il a vainement essayé de berner, il invoque une espèce de misérabilisme …

Un déplorable misérabilisme auquel on l’aurait soi disant subordonné au cours de sa jeunesse.


Le con c’est par ailleurs celui qui croit détenir des talents qu’il n’a pas et qu’il n’aura sans doute jamais autrement que par l’avènement d’une volonté exceptionnelle ou exceptionnellement divine.


Le con c’est celui qui n’a aucune aptitude à perpétuer une amitié (ou simplement une bonne relation) avec quiconque, à l’exception, peut être mais ça reste à vérifier, de celles, opportunes, qu’il pourrait développer avec certains de ses semblables (c'est-à-dire des personnages véritablement similaires en tous points… et apparemment ça existe… contrairement à ce qu’on croit).


Le con c’est celui qui affiche une espèce de sérénité, très affectée et en toutes circonstances.

C’est ce qui lui permet de feindre d’avoir compris ce qu’il n’a bien évidemment pas compris et de laisser supposer à des plus cons que lui que s’il dit rien … c’est par tactique… ou sublime subtilité.


Le con ne craint pas qu’on dise de lui qu’il n’a pas de figure.Pour la simple raison d’ailleurs qu’il n’en a pas.


Le con se dispose toujours et partout à s’abandonner aux bassesses les plus abjectes, la trahison étant la plus courante … mais aussi la plus salutaire pour ceux qui en font les frais une seule fois car ça leur permet de tirer un trait définitif et de ne jamais revenir dessus.


Curieusement le con, parfois, parvient à convaincre des individus dont tout devrait laisser supposer qu’ils sont au moins un peu moins con que lui….

Mais on finit par se le demander … et se rendre à d’autres évidences !!Lorsque d’étonnantes affinités et les assemblages éclectiques qui en découlent, se découvrent et se produisent et se reproduisent au sein d’une petite communauté comme celle de La trinité tout le monde se pose alors de savoir lequel est le plus con…..Celui dont il ne fait pas de doute qu’il est de manière irrémédiable, irréversible et indélébile… ou celui qui s’est laissé connement subjugué, par faiblesse (ou connerie ???).

Dans cette optique, et même s’il est vrai qu’on ne peut pas être plus royaliste que le roi, on en arrive toujours à se demander quel est le plus con d’entre celui qui l’est et celui qui ne fait que l’escorter en ignorant (et pas en faisant semblant) qu’il soutient et supporte un con….

Mais alors … qui est quoi ???C’est l’éternelle question !

Mais tout le monde se moque de la réponse !C’est vraiment con non ???


Louis le Bon et sa sœur !

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