C’est un état qui désigne tous ceux qui calomnient sans jamais réussir à apporter la moindre preuve de ce par quoi ils seraient en capacité de remplacer l’objet de leurs calomnies !
Cet état n’a rien d’exceptionnel et nous avons tous été contraints d’avoir à en gérer les mauvais effets … en certains moments de notre existence.. professionnelle ou autre …
Généralement c’est un état qui n’affecte plus particulièrement que des individus qui, pour des diverses bonnes et mauvaises raisons, ne disposent d’aucune culture susceptible, pour le moins, de pallier efficacement à leur abyssal déficit de bon sens.
Il est vrai que c’est parfois l’inverse qui se produit et que nous ayons alors à constater que celui qui dispose d’une culture spécifique ne soit doté d’aucun « bon sens »… au sens cartésien du terme ..
Celui là, sans doute, est encore plus irrécupérable que ne l’est l’inculte !
En effet ne pourrait on pas craindre que, si ses dispositions et parcours, notamment académiques lorsque c’est le cas, ne sont pas parvenus à lui insuffler un rigoureux minimum de sagesse, ou de bons sens populaire, son cas est plus proche de la désespérance que de l’espoir !
Ce qui ne signifie d’ailleurs pas pour autant que l’inculte dispose de meilleurs atouts que le « spécifiquement cultivé »… au seul motif qu’il constitue une friche cultivable !
Chacun sait que certaines de ces friches méritent plus d’être mutées en jachères qu’en de vrais terrains, utilement exploitables.
En effet il n’est pas insensé de rappeler, de manière très « allégorique », que, parmi toutes les tentatives visant à transmuter de mauvaises essences en des substances plus, et mieux, comestibles, ou marchandes, on peut en répertorier quelques unes qui se sont soldées par de retentissants échecs !
Mais ces difficultés sont inhérentes à toutes les opérations de « greffe », ou de transplantation, effectuées sans trop de discernement, et qui se concluent toujours par de terribles (mais très attendus) rejets .
Ces rejets, et les inévitables bouffissures qu’ils concèdent (assez courtoisement) à ceux qui ont eu la très mauvaise idée de croire pouvoir tenter l’impossible conciliation de la connerie et de la raison.
Finalement et au regard des ces éternelles et universelles histoires d’assimilation ou, à l’inverse de rejet, l’univers humain comporte de spectaculaires similitudes avec l’univers végétal (pour le minéral .. on sait pas trop !!!) !
D’ailleurs lorsqu’on prétend, sans répit, qu’il s’agit de toujours distinguer « le bon grain de l’ivraie » et de s’assurer de la séparation des deux … comment ne pas faire référence à ce qui se produit fréquemment au sein de nos sociétés humaines entre les hommes de bonne volonté, ceux qui n’en ont pas, ceux qui n’en ont que des mauvaises, ceux qui savent même pas ce que ça veut dire, ceux qui ne sauraient s’empêcher de trahir, ceux qui s’assemblent, ceux qui se ressemblent, ceux qui parlent sans savoir, ceux qui confabulent … etc etc …
Mais n’est-il pas vrai de dire aussi que tout ça ne vaut pas un clair de lune à … ?
PISTACHE
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