samedi 27 février 2010

Dédé et Annabelle… au marché à la « voix » !!

Dédé : Dis moi grosse moule tu pourrais tout de même faire l’effort de t’habiller un peu mieux que ça quand on va à la pèche aux voix ! Tu ne crois pas que ça va nous tomber du ciel tout cuit, NON ?

Annabelle : Mais dis moi gros tas tu ne crois quand même pas que c’est l’habit qui fait le moine non ? D’accord qu’avec ce que les gens pensent réellement de toi et, surtout, ce qu’ils pensent de toutes les absurdités que tu arrives à débiter sans même t’en rendre compte, que tu fasses avec l’habit, ou sans, ça n’a aucune espèce d’importance ! Ton image est faite, et bien définitivement faite, et, par-dessus le marché, entre nous et le troisième morceau de camembert, cette image et ce qu’elle implique, tu l’as cherchée, et, bien méritée !

Dédé : Il n’empêche ma belle grosse moule que dans tes plus grands moments de total désarroi et, ne l’oublies pas, aussi parce que plus personne de chez personne ne voulait plus de toi, t’es venue frapper à ma porte ! Et tu vois que je suis un grand « saigneur » (?) puisque malgré toutes les saloperies que tu avais débitées sur mon compte, et sur ma moralité, j’ai accepté de te récupérer ! Et tout le monde sait que je n’ai certes pas fait une bonne affaire en termes d’audience ! Pas du tout du tout du tout une bonne affaire !

Annabelle : Puisqu’on en est à faire de la comptabilité je te rappelle, espèce d’illettré de mes deux (grosses) fesses, que personne d’autre que quelques notoires analphabètes parmi les plus fantasmagoriques, et quelques vieilles reliques en très mauvais état, se sont rallié(e)s à la cause que tu défendais et à laquelle j’ai eu la très ridicule idée de souscrire !

Dédé : Ben ma vieille peau de mes deux t’as peut être pas fait une si mauvaise affaire que ça vu que si t’étais pas passée par moi t’existerais même plus du tout ! Plus du tout du tout ! Tu n’as pas l’air de te rendre compte que toute seule tu ne fais pas le poids ! Mais alors pas du tout du tout ! Je parle du poids de la notoriété et aussi de celui de toutes extractions, manifestations et autres témoignages de bonne sympathie ! Pour ce qui concerne toutes autres interprétations on dira que ce n’est pas le sujet !!

Annabelle : Eh bien si c’est ça la reconnaissance du ventre merci du peu ! Mais dis moi un peu espèce de sempiternel ignare, qui t’a appris à te tenir convenablement en public, à manger la bouche rigoureusement fermée pour ne pas faire gerber tes voisins de table, à ne pas dire plus de trois conneries et demi par heure (contre deux cent cinquante avant que je ne te prenne en mains !!), à trahir sans état d’âme et tout et tout le reste du même genre ??? C’est qui ?

Dédé : Oui mais tu vois bien, pauvre moule, que l’élève a désormais largement dépassé le maitre ! Tu ne croyais tout de même pas que j’allais éternellement faire appel à tes services non ? D’ailleurs je crois bien que tu aurais tout naturellement fini par me trahir ! Je t’en eux pas tu n’y es pour rien c’est dans ta nature ! Tu sais les effets perspectifs, ou même prospectifs, issus de l’inénarrable méchanceté endémique, et les perversités qui y sont inexorablement et irréversiblement dépendants, sont toujours forcément prévisibles ! Tu sais bien que tu ne pourras pas t’empêcher de me trahir comme tu as trahi tous les autres, dont tes amis, et comme tu continueras toujours à trahir, par condition, et totalement indépendante de tout le reste !

Annabelle : Ben je vois que tu es assez perspicace ! Mais, vois tu, ne n’as pas pris en compte l’état du marche de la déloyauté et de la tromperie ! Je l’ai littéralement épuisé ! En tous cas au sein du périmètre géographique et sociologique de référence ! J’ai abusé de tout, et de toutes les sournoiseries possibles ! J’ai complètement épuisé mon tout petit petit petit et ridicule capital de confiance ! Il n’y a plus de candidat du fait de la très grande méfiance dont je fais si impitoyablement l’objet ! En gros c’est la dèche quoi ! La vraie dèche ! Tu vois mon vieux, à chacun sa merde ! C’est dur d’être comme ça mais j’y peux rien, rien de rien !!

Dédé : Je vois, comme disait ma grand-mère, « comme on fait son lit on se couche !!! »

Les charlots trinitaires….

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