ANNABELLE : D’accord mais alors il faut que tu arrêtes de dire et surtout d’écrire des monstrueuses conneries, et, bien sur, il faut que tu arrêtes de m’y associer ! Il faut dire que je n’ai pas été suffisamment attentive sur ce coup de merde ! Et bien entendu la cerise sur la tarte aux fraises des bois c’est qu’il y a 56647 trinitaires, au bas mot, qui croient que je suis cosignataire des âneries en toute conscience et connaissance de cause ! Bon tout ça fait que je regrette que tu ne te sois pas vraiment rendu compte des absurdités que tu es capable de débiter lorsque tu ne fais pas corriger tes putains manuscrits (enfin façon de parler !!) par quelqu’un, ou quelqu’une, d’un peu plus ou mieux lettré(e) que toi ! Et ça ce n’est pas dur ! Dorénavant il faudra que tu arrêtes de jouer dans d’autres cours que celles auxquelles tes prédispositions t’octroient un droit d’entrée et un devoir de sortie rapide ! Bon c’est vrai qu’à ce niveau il y en a pas des masses et il faudra sans doute t’appliquer à postuler partout où il sera possible de le faire !
TOTOTO : Oui je crois que peut être j’ai compris ! Mais tu sais pour être sur d’avoir tout bien compris ça serait sympa que tu me le dises une fois encore ! Et même une troisième fois après !
ANNABELLE : Bon je vois que c’est peut être pas la peine que je prenne autant de précautions ! En gros mon pauvre ami, et néanmoins cher et fidèle (?) éternel associé, dans cette super galère, je disais qu’il vaudrait bien mieux que tu te la plantes plutôt que de débiter en continu des âneries à grands flots et invraisemblables densités ! Tout ça n’est pas bon du tout pour mon image de marque ! La tienne c’est déjà trop tard ! T’as pas l’air de te rendre compte que lorsqu’on quitte la proie pour l’ombre on peut au moins espérer que l’ombre soit plus intéressante à tous points de vue que ne pouvait l’être la proie ! J’ai le sentiment que toi tu as été complètement dominé par l’instinct des papous ! Tu sais cette espèce d’instinct qui te contraint à te contraindre mais sans jamais savoir à quoi ni pourquoi ni à qui ou pas à qui ! Mais je n’ai franchement pas le sentiment que ça te perturbe ! Mais pour être perturbé la condition préalable c’est d’être ce que tu n’es pas !
TOTOTO : D’accord j’ai bien compris, enfin je crois !
ANNABELLE : Bon puisqu’on est maintenant en phase, tous les deux, on va se concocter un vrai plan d’attaque pour bien se remettre des pastèques qu’on a prises et dont j’ai gardé un si douloureux souvenir que je garde des chiens de mes chiennes à toutes celles et tous ceux qui m’ont fait offense, même si j’ai été la première à les faire chier ! A commencer par les trahir ! Bon c’est vrai, et tu m’excuseras de le dire, que j’espérais trouver mieux comme partenaire et, qu’en plus, c’est vrai, qu’il n’y a pas si longtemps que ça, je ne pouvais pas te blairer ! Bon aujourd’hui je ne peux toujours pas te blairer mais j’ai pas le choix ! Pas du tout le choix !
TOTOTO : Bon c’est bien de me le dire ! Au moins lorsque je te trahirai, par définition, parce que c’est dans ma nature, tu ne t’en prendras qu’à toi-même ! Et en fait tu t’en voudras tellement de m’avoir fait confiance que tu ne m’en voudras même pas à moi ! Ce qui est d’ailleurs vachement compréhensible puisque tu auras été avertie, et, comme dit la chanson, ou autre, si un homme averti en vaut deux, une femme avertie, mais qui persévère dans le grotesque, en vaut quatorze du même acabit qu’elle, et trois seulement si elles sont d’une autre envergure et d’une différente moralité !
ANNABELLE : Alors on est bien d’accord ! Il faut qu’on bâtisse nos plans sur du concret et comme on le dit on verra ce qu’on verra ! Je suis plus prête que je ne l’ai jamais été ! Jai une pêche d’enfer ! D’enfer mon ami ! D’enfer ! D’enfer ! (ça ne te rappelle rien ?????)
TOTOTO : Qu’est ce que je suis content d’être ton ami ! Ton seul ami semble t il d’ailleurs !
La truite !
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