mardi 9 décembre 2008

Eh ! les gars .. !!

Je me suis laissé dire que le « keynésianisme » revenait à la mode .. !!

Alors et plus précisément pour ceux qui nous ont toujours dit qu’ils n’avaient pas eu le « pot » de faire des études … le « keynésianisme » c’est pas une façon de se gratter les « parties » … fussent elles des parties de couilles !

C’est tout connement un ensemble de principes et préceptes « socio économiques » issus du merveilleux cerveau de Monsieur John Maynard Keynes … célébrissime économiste… disparu en 1946.. !

On ne saurait trop vous conseiller de lire ses ouvrages dans le texte originel … il est naturellement écrit en anglais… ce qui devrait malheureusement réduire le nombre des appétences à y souscrire !!

Quoique … sait on jamais … il y aura toujours quelques abrutis de service pour affirmer le contraire … allez savoir !!

Donc .. les idées de Monsieur Keynes, disais-je, sont à nouveau à l’honneur, et à la « UNE » des journaux les plus spécialisés !

Et les « autorités », dont celles qu’on désigne communément comme étant les « autorités monétaires », préconisent le retour à la croissance par le biais, en particulier, de la consommation, et par conséquent, du crédit moins cher et de tous les aménagements qui en dépendraient

Je conseillerais volontiers aux quelques uns des « perroquets » les moins futés (et on en connaît quelques uns, et quelques unes) de ne pas se lancer dans ce débat … ! SIOUPLAIT !

Il est sans doute inutile qu’en se ridiculisant ils ridiculisent leurs ami(e)s … et quelques suiveurs parmi celles et ceux qui comptent … les autres tout le monde s’en moque … !!

En préalable, et au titre de la rigueur que je me dois d’afficher en matière d’économie politique, il convient de rappeler que Keynes s’appliqua d’abord à réfuter les « sources inspiratrices » dont l’accusaient certains… et dont le modèle le plus connu était le suédois Knut Wicksell !

Toutes celles et ceux qui ont eu la chance de faire un tout petit semblant d’étude doivent se souvenir des polémiques, parfois amusantes, qui en résultèrent !

Ce qui parvint à distinguer l’approche de Keynes au regard des « crises conjoncturelles » c’est l’intelligibilité des usages attachés à la « monnaie » !

En effet les économistes de l’époque en étaient restés aux hypothèses de JB Say et selon lesquelles, on s’en souvient bien, la monnaie ne servait que de « bien » d’intermédiaire dans les processus d’échanges de produits .. !

Cette conception « classique » de la monnaie fut durement combattue par Keynes qui entreprit de rappeler que le rôle insignifiant qu’on destinait à la monnaie était contraire à toutes logiques !

D’ailleurs, à cet égard, je ne saurais trop conseiller aux « amateurs » (s’il en est) de relire (ou lire) les « théories » classiques et quantitatives de la monnaie face aux objections des économistes modernes (ou considérés comme tels) dont Keynes !

Ce serait bien que les « sorcières et sorciers » s’abstiennent … c’est pas bon pour leur « ego » !!

Ce qu’il faut observer c’est aussi le rapprochement des idées de Keynes à celles des premiers classiques, disciples de Malthus et de Ricardo, qui inspirèrent notamment les théories plus macroéconomiques de Stuart Mill dont on ne saurait oublie (enfin sous condition de l’avoir d’abord su !!) qu’à certains égards .. il fut l’un des premiers « mondialistes » .. !

Au regard des conséquences des crises Keynes préconise l’intervention des pouvoirs publics et la publication des travaux s’y rapportant conduit inévitablement à des réflexions visant à tenter d’éviter les perversités des économies du système capitaliste.

L’intervention des « états » se révèle indispensable dans des configurations de crise car selon Keynes, et de nombreux autres économistes, dont et y compris des disciples des économies libérales, il n’existe aucun instrument ou dispositif connu susceptible d’assurer le rééquilibre des marchés de manière automatique .. !

Par voie de conséquence directe il appartient à l’Etat d’assurer la « relance » par des aménagements spécifiques parmi lesquels on distingue principalement les réductions du coût de l’argent et les concours aux investissements publics et privés.

Ce sont là des « investissements » et « encouragements » directs dont les perspectives sont naturellement susceptibles d’apaiser les craintes et de favoriser la « demande » de biens consommables .. et conséquemment de biens de production … aussi .. !!

Les pensées après la sieste .. !

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