Laissons tomber (provisoirement) nos croisades habituelles contre nos si merveilleux « gentils organisateurs » de service… et leur charmant « harem » de même « acabit » (BOF) … pour figer nos attentions sur quelques autres évènements …
Des évènements qui, eux, sont effectivement susceptibles de davantage inquiéter nos amis niçois que les rocambolesques imbécillités perpétrées sans répit par quelques saltimbanques en mal de reconnaissance … et de tout le reste bien sur .. !!
Des évènements qui ne manqueront pas de faire l’objet d’une mauvaise publicité !
Et ceci en raison du caractère universel des inductions contenues dans l’application des principes desquels ils participent !!
Ces principes sont d’une simplicité biblique !
Ils participent eux-mêmes de la nécessité de pallier aux inconvenances de la chute vertigineuse de l’autofinancement et, de manière malheureusement concomitante, de l’augmentation de l’endettement de la ville Nice.
Ça ne fait plus de doute pour qui que ce soit … l’encours de la dette de la ville de Nice est passé de 321 millions d’euros en 2004 à plus de 367 millions d’euros en 2007 … et il n’y a pas de raison qu’il n’augmente pas dans des rapports identiques … dans les années à venir .. !
C’est naturellement une mauvaise nouvelle pour les niçois … et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule … la seconde mauvaise nouvelle … c’est l’augmentation consécutive des impôts pour neutraliser les effets « subséquents » …. !!
Subséquence chérie !!
Ce sont donc les taux de la « taxe foncière » et de la « taxe d’habitation » dont il sera proposé, au prochain conseil municipal de Nice, de soumettre à une augmentation de 15 %.
Naturellement, et selon les arguments qui sont aujourd’hui développés par l’actuelle majorité, la dégradation des finances de la ville résulte des gestions passées, dont celles qui se sont effectuées sous l’autorité du maire précédant.
C’est de bonne guerre … et aussi de pratique courante … parfois c’est très vrai… parfois ça l’est moins … et parfois même pas du tout .. !
Mais BOF !... ça nous rappelle un peu les amusantes « acrobaties intello – spirituelles » de quelques uns de nos athlètes les plus agités … lorsqu’ils tentent de mettre leurs « finesses » au service d’une fiction fantaisiste … et naturellement sans faisabilité susceptible d’être démontrée … par ceux ou celles là mêmes qui en sont les si passionnants concepteurs (et conceptrices associées … ne les oublions pas !!)
Quoiqu’il conviendrait tout de même de s’inquiéter de savoir si une seule équipe, sous l’autorité d’un seul homme, à notre époque, dispose effectivement de la capacité de creuser des déficits de cette importance … et ceci au seul motif qu’elle dispose d’une légitimité (provisoire et relative) élective susceptible d’être remise en cause tous les six ans !!!
Par voie de conséquences directes et indirectes la nouvelle équipe majoritaire, après l’audit du cabinet « ERNST & YOUNG » (déjà très connu dans nos régions pour leurs performances passées), le programme d’investissement de « 90 millions d’euros pour soutenir l’emploi » ne saurait être mis en œuvre sans une augmentation substantielle des ressources … par la hausse « non moins substantielle »… de ce qui en constitue la matière première …à savoir .. L’IMPÔT !
Une « perspective » qui sera accompagnée par une maîtrise des dépenses de fonctionnement qui se traduira, notamment, par des non remplacements de postes lors d’un départ à la retraite.
En fin 2007 l’effectif des salariés de la Ville de Nice s’élevait à 6961 personnes et ceci malgré le transfert de 800 employés à la CANCA, au SDIS (Service Départemental Incendie) ..
Bien entendu « l’opposition » ne se prive de prétendre que la nouvelle majorité niçoise ne pouvait pas ignorer l’état particulièrement dégradé des finances de leur Ville.
Et ceci d’autant plus que la CRC (Chambre Régionale des Comptes) avait déjà très officiellement recommandé à la précédente majorité d’interrompre les investissements au motif de l’importance et de la progression de l’endettement !!
Il est vrai que de 2004 à 2008 le budget d’investissement annuel de Nice s’est élevé de 145 millions d’euros, en moyenne, et en grande partie en raison de la réalisation de la ligne 1 du tramway.
Mais c’est la dégradation de la conjoncture économique qui inquiète le plus car elle se traduit en 2008 par un recul de 5,1 millions d’euros de recettes en moins, au seul titre des droits de mutation (26 millions en 2007) !!
Par ailleurs les difficultés des « casions » se traduisent aussi par une réduction de 2,2 millions d’euros versés au titre des prélèvements sur le produit des jeux ( 9,07 millions attendus en 2008).
De son côté « la charge de la dette » est constituée à concurrence de 47 % par des emprunts à « taux variables » dont il est malheureusement attendu qu’ils soient revus à la « hausse ».
Mais nonobstant ces difficultés conjoncturelle (et structurelles) la « nouvelle équipe d’élu(e)s niçois » ne perd pas le moral et, pour assurer le financement des projets retenus (deuxième ligne de tramway, grand stade, gare du sud, création espaces vallée du Var etc..etc ..)… compte faire appel au partenariat public/privé pour, notamment, parvenir à mobiliser davantage de fonds européens et profiter du passage en CU (Communauté Urbaine).
Mais est ce qu’en l’état de la situation économique au sens large la Région et le département pourront tenir leurs engagements … ou seront-ils respectivement contraints de les revoir à la baisse ??
Bonne soirée tout de même !!!
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