Avez-vous remarqué qu’il arrive que, parfois, vous entendiez plusieurs fois le même mot, en l’espace quelques jours seulement alors que, ce même mot, ne faisant pas partie de ceux parmi les plus utilisés, vous ne l’aviez lu ou entendu que très exceptionnellement auparavant ????
Tout en sachant néanmoins, et bien sur, qu’il faisait bien partie de l’inventaire (connu et courant) de notre vocabulaire.
Il s’agit du vocable « FLAGORNERIE » … extraction du verbe « FLAGORNER » … qui signifie « parler sournoisement dans le creux de l’oreille de son auditeur » (enfin … les moins ignares comprendront que cette interprétation est un peu plus poétique que celle inscrite dans les dictionnaires les plus sérieux) …
En vérité « flagorner » traduit cet acte imbécile qui consiste à « passer de la pommade » ou à « lécher le cul » de celle ou de celui qui n’a rien entrepris, ou réussi, pour mériter un tel traitement ! (naturellement vous aurez bien noté que, en bons littérateurs nous aurions du assortir les pluriels et dire « lécher les culs » de celle et de celui, puisque, tout le monde sait, désormais, que certains et certaines d’entre elles et eux, disposent de deux culs distincts, dont celui qui désigne … leurs figures respectives ..)
Le « flagorneur » est un individu qui croit que ses démonstrations, si vilainement hypocrites, et consistant, entre autres, à lécher le plus de culs possible, lui assureront la bonne considération de celles, et de ceux, qui seront les destinataires de ses coups de langues, fussent elles effroyablement râpeuses !
Les « flagorneurs » les plus émérites sont naturellement ceux qui sont les tenants du titre discerné au « lécheur » le plus appliqué et le plus rapide … dans sa catégorie.
Certains de nos meilleurs anthropologues, et divers ethnologues, parmi les plus contemporains, et pas les moindre en termes de (bonne) réputation, se questionnent au regard des possibles origines des « flagorneurs » et des communautés qu’ils forment avec des conjoints et conjointes…
Ils ont récemment découvert que les épouses ou partenaires des « flagorneurs », nonobstant le fait qu’elles méritaient effectivement l’appellation de « flagorneuses », n’affichaient pas les mêmes caractéristiques que leurs homologues mâles (ou super mâles lorsque c’est le cas !!).
En effet, et alors que le « flagorneur » pourrait bien se définir comme un individu basique, pas très intelligent, voire pas du tout, pas très cultivé, voire pas du tout, pas très fidèle en amitié, voire pas du tout, pas très … etc etc … de son côté, la « flagorneuse » semblerait se définir et s’identifier un peu de la même manière … MAIS EN PIRE !!!!
Mais que voulez vous que la bonne y fasse si le petit ne veut pas téter ???
Les flagorneurs du dimanche matin et « yenaura » le soir aussi !!
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