Salut,
Je suis un de vos lecteurs. Trinitaire depuis plus de dix ans je m’intéresse bien sur aux affaires de notre ville et, je dois vous l’avouer, je me régale vraiment de pouvoir constater que, comme partout ailleurs, en France et, sans doute, dans nombre d’autres pays, les « politiques » arrivent désormais à s’invectiver par l’entremise des médias, des « blogs » ou toutes autres sortes de supports … !
Ce qui m’a décidé, aujourd’hui, à prendre ma plume (enfin c'est-à-dire mon clavier) c’est de voir que ce sont toujours les mêmes profils (je tairai leurs caractéristiques pour ne vexer personne .. !) qui se déclarent les plus vindicatifs et, souvent aussi, très malheureusement, les moins aptes à en assurer convenablement l’expression.
Très sincèrement je ne suis pas en condition de savoir si les allégations mortifiantes qu’ils et qu’elles expriment sont bien toujours motivées, mais j’ai du moins bien compris que celles et ceux qui en assurent la rédaction devraient revoir (ou faire revoir) leurs brouillons avant de s’exposer à des « étonnements » aussi vexatoires à leur endroit.
Car même s’il est vrai que le fait d’ironiser sur l’ignorance des gens est parfaitement méprisable, voire haïssable, le fait, de la part de ces mêmes gens, d’afficher de manière ostentatoire des connaissances qu’ils n’ont pas, est encore beaucoup plus exécrable !!
Dans cet esprit et aux termes du dernier de leurs pamphlets « nos » auteurs associés, sans doute pleins de bonne volonté mais sans trop de savoir faire en dialectologie, se sont montrés beaucoup plus audacieux qu’à mon sens, il n’eut fallu qu’ils le fassent !
Notamment en termes de rhétorique et, ou, de sémantique ou de ce que vous voudrez !
Sans trop m’étendre sur cet incident mineur rappelons tout de même que l’usage de « un, ou une », au titre d’une attribution qualitative, et quantitative, destinée, notamment, à la désignation exclusive d’un objet, comme c’est le cas, laisse par ailleurs entendre qu’aucune occurrence similaire ne saurait survenir.
Ce qui revient à prétendre (mais chacun est naturellement libre de ne pas être d’accord) que le titre : « une pollution du « X » peut en cacher une autre » est littéralement très incorrect.
Ce qui le serait beaucoup moins c’est, sans doute, c’est de dire : « la pollution du X peut en cacher une autre » …ou encore … « … une pollution qui peut en cacher une autre… » etc etc… etc … mais de toute évidence les auteurs ont tenté de démontrer que la défection visée est indivisible et presque non répétitive … ce qui naturellement, ne doit pas tout à fait répondre au but rechercher !
Ensuite la réédition de deux verbes identiques dans la même phrase, lorsqu’elle n’est pas justifiée par le besoin de se livrer à un effet de style, ou similaire, est parfaitement saugrenue.
C’est ainsi que nonobstant le fait que le verbe « reprendre » n’ait pas été décliné au même temps, l’usage qu’on en a fait dans une même courte phrase ne laisse pas présupposer une grande maitrise des subtilités qui constitue la richesse et la beauté de notre langage.
Pour le reste ça ne mérite pas qu’on perde trop de temps … les lecteurs de ce petit morceau de littérature contemporaine … les plus vigilants … les plus observateurs … et les plus équitables n’auront pas manqué d’apprécier son étonnante qualité phraséologique !!
Une qualité qui permet de certifier, s’il en était besoin, que ce texte n’est sans doute pas le fruit d’une production très poétique … pour le moins … !!
Juste pour dire …un trinitaire sans prétention.. ni ambition politique !!
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