… ont été décernés hier entre la poire et le fromage !
Certains des candidats postulants à ce prix se sont offusqués du choix effectué par un jury qui ne semblait pas en bonne possession de la plupart de ses moyens parmi ceux des plus fondamentaux.
Et cela en raison de la beuverie qu’ils avaient organisée quelques heures avant le vote…
Comme chacun sait le prix Quentin CONCOURGES est attribué, chaque année à la même époque, à ceux des écrivains qui éditent des textes, sous leur entière responsabilité, et qui, disent un minimum de choses en un maximum de mots !
Un prix spécial annexe, à la glorieuse mémoire de Arthur CHEVALIER, est décerné conjointement au prix Quentin CONCOURGES lorsque l’auteur du texte qui dit rien en beaucoup de mots atteint, de toute évidence,l’extrême prouesse de ne même pas le faire exprès …
Passons à l’analyse de ce prodigieux texte qui a permis aux auteurs associés, d’être les heureux lauréats de ce prix exceptionnel.
« La crise du système bancaire est présentée comme la conséquence d’un défaut de réglementation du capitalisme financier.. … c’est vrai pour la fièvre boursière actuelle mais c’est plus que cela.. »
Petits commentaires sans importance….
La crise financière très improprement attribuée au seul « système bancaire », ne résulte évidemment pas d’un « défaut de réglementation », ce qui est totalement absurde … mais des « applications pernicieuses » d’un « règlement qui par certains de ses aspects favorise l’occurrence de défaillances ..par inadaptations aux évolutions des marchés financiers » !
La « fièvre boursière » .. un curieux amalgame qui peut séduire certains néophytes du fait de sa « résonance » mais qui, en l’occurrence, constitue le plus grotesque des vulgaires lieux communs dont il convient dénoncer le caractère totalement aberrant !
Il est vrai cependant que « si » « c’est plus que cela.. » nous risquons alors de forcer une incursion dans le domaine de « l’ésotérisme boursier » qui répond à un « dispositif thermo graphique » beaucoup plus spécifique qu’un simple « accès fiévreux »… !!
«.. mais c’est plus que cela .. ».. évidemment que de dire qu’on a pas tout dit c’est facile … et on en est loin ! … mais au moins ça ne mange pas de pain .. l’emmerdant c’est que lorsqu’on a rien d’autre à dire c’est plutôt gênant … sauf pour celui (ou celle) qui n’a pas de figure (on peut le dire autrement aussi) !
«… voyons pourquoi les banques américaines « ont-elles » (?) prêté au-delà du raisonnable .. » et dans le même temps on pourrait aussi au moins bien contrôler si ce qu’on écrit répond bien à la mesure des prétentions « raisonnables » dont on se réclame … ok .. ça c’est dans tous les « titres » du mois et c’est pas un scoop !
« .. le capitalisme se nourrit de la croissance… » .. nous osons espérer que le lecteur se sera laissé dominer par la hauteur de cette réflexion, qui, elle, est réellement inédite.
Car enfin il est évident que par définition, la croissance désignant l’augmentation de la production d’un pays sur de longues périodes, on ne voir pas très bien de quoi pourraient « se nourrir » ( terme d’ailleurs très impropre dans ce contexte mais BOF !) les économies qui ne relèvent pas des économies de marché et de libres échanges .. ??
J’avoue que c’est là la réflexion la plus absurde qu’il m’ait été donné de lire ou d’entendre à ce sujet !
Ensuite « .. en incitant à la consommation… par la distribution d’argent virtuel .. » .. évidemment il parait difficile de ne pas inviter et inciter à consommer … lorsqu’on produit … et ensuite celle ou celui qui aura assisté à une « distribution d’argent virtuel » ne s’est, pour l’instant, pas fait connaître … bien entendu jamais personne n’aura à ce jour réussi cette prouesse … mais nos « philosophes » pourront essayer s’ils en ont envie !!
En effet et puisque certains des apprentis et apprenties sorcières se prennent pour des économistes de qualité (??) on ne saurait trop leur conseiller de veiller à employer les définitions les mieux adaptées aux sens qu’ils souhaitent donner à leurs fantasmes !
Et pour ne pas trop insister sur les véritables carences qui caractérisent manifestement nos émérites « professeurs d’économie politique » nous rappellerons simplement que le vocable « argent », si improprement manipulé à de si misérables fins, répond à une « désignation générique » !
Dans le contexte dont il s’agit, et dans la moins bonne des hypothèses mais de manière plus intelligemment appropriée, il eut fallu parler de « monnaie »… mais que voulez vous on ne peut pas s’affranchir de tout en une seule fois alors qu’il reste un si long chemin à parcourir … !!
Naturellement nous invitons nos donneurs de leçons (et même nous les incitons .. !), d’une première part à revoir leurs copies et ensuite prendre quelques leçons (en plus de celles déjà préconisées) de vocabulaire … sans parler bien entendu « d’économie politique » !
Pour leur simplifier les recherches nous les invitons à relire (ou à lire s’ils ne l’ont pas déjà fait) tout ce qui se rapporte à la vraie nature de la monnaie, aux règles d’équivalences dans les rapports d’échange, aux règles relative à l’équivalence générale, à la diversité des formes monétaires (dont aussi la monnaie métallique)… à l’émission de monnaie .. au concept de banque et ses pratique les plus connues dont le « currency principle » et le « banking principle » … aux diverses formes de monnaie dont la « divisionnaire », la « fiduciaire » et la « scripturale » etc … etc … !!!
Mais il est vrai qu’il est plus facile de parler « d’argent » … sans trop savoir ce que cela implique … et on comprend qu’on ait pas toujours très envie de se prendre la tête … !! surtout si il faut la remplir !!
« … cette croissance « débouche » sur « une » crise climatique et environnementale .. ».. ça fait déjà deux crises.. et non pas « une » .. à moins qu’on ait considéré que, comme il se devrait, la crise environnementale contienne des critères et aspects climatiques… auquel cas pourquoi les citer distinctement et indépendamment ?... à mois encore que dans certains cas (plutôt d’essence capitaliste..) le climat ne soit pas du tout un des éléments constitutifs de l’environnement … ?? mais ça ne parait guère possible !!... enfin et finalement on ne saura vraiment jamais si les « auteurs associés » de cette subliminale réflexion auront voulu dire … !!
En fait on compte surtout sur leurs talents respectifs (et associés) de « déboucheurs » de situations difficiles … à défaut (encore !!!) de pouvoir déboucher d’autres choses … !!
« .. et trouve ses limites (la croissance) dans la pénurie de matières premières et d’énergie.. » d’abord et entre nous nous sommes déjà très satisfait de constater qu’on est pas les seuls à connaître le problème des matières premières … l’universalisme ça fait du bien … même si il souligne l’extrême banalité de ceux qui s’abandonnent à la stupide pratique des lieux les plus communs … ensuite c’est bien aussi qu’on ait au moins « trouvé » des « limites » à la croissance … on se faisait un « sang d’encre » putain !… mais à présent et grâce à nous « auteurs associés préférés », notamment, on est rassurés … on sait que la croissance a enfin trouvé ses limites !
Mais naturellement le « monde »… et nous parlons bien du MONDE TOUT ENTIER attend que les signataires de ce chef d’œuvre réellement exceptionnel proposent de nouvelles … « bases économiques » … qui permettront ENFIN de nous sortir d’affaire … et de leur décerner ces fameux prix !
Allez y les gars … continuez .. ça fait du bien de savoir que vous être toujours là pour concourir et contribuer à aider l’Humanité en abusant de vous-mêmes et de vos lumières !!!
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