Notre charmante adjointe à l’emploi, dans sa prestation (non ambiguë) publiée sur le bulletin municipal bi mensuel de cette semaine, nous laisse supposer que de trop nombreux demandeurs d’emplois ne parviennent pas à trouver de situation stable et susceptible de satisfaire leurs besoins personnels et ceux de leur famille.
Chacun d’entre nous doit certainement connaître un, ou même plusieurs, de ces demandeurs, totalement démunis, et dont l’état de misère ne peut que s’aggraver à la faveur de toutes les mauvaises circonstances économiques que nous savons.
A contrario il semblerait que d’autres types de demandeurs d’emploi, beaucoup moins nécessiteux, et même quelquefois pas nécessiteux du tout, soient eux aussi en quête de concours….
Quelle que puissent en être les raisons, et en admettant qu’il conviendrait de les connaître mieux pour en apprécier la pertinence, on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on prend toujours le risque de confronter « deux poids et deux mesures », lorsque, à priori sans motif apparent, on accepte de concourir à satisfaire les besoins de quelqu’un qui n’en aurait pas « vraiment besoin », et cela au plus grand préjudice des plus nécessiteux.
De toute façon on sait très bien que tous les systèmes s’assortissent de nombreuses failles qui leur sont spécifiques et qui profitent toujours à ceux qui, après les avoir décelées, savent en exploiter les mauvais effets à leurs seuls avantages …
Et ceux de ces systèmes qui fondent leurs principes de fonctionnement sur les concours financiers à la recherche d’emploi sont encore plus exposés que tous les autres en cela qu’ils s’inspirent d’une culture fondée sur la charité, la solidarité et l’équité.
C’est par conséquent un dispositif qui fait appel à des critères qu’on peut difficilement réfuter sans le soutien d’une très sérieuse analyse du demandeur, de sa vraie situation, de ses arguments et par conséquent du bien fondé de sa demande …
Ceux qui profitent du système sans que ça corresponde à une vraie nécessité devrait peut être se poser la question de savoir si le fait de prendre indûment n’entraîne pas la dramatique détresse de pauvres gens et leurs enfants quelque part ailleurs …
Quoique généralement ceux qui « prennent » se contentent de prendre et se foutent bien de savoir qui va en pâtir…
Dimitri
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