mercredi 14 mai 2008

« Ne pas subir »

Telle était la devise du Général De Lattre De Tassigny.

Lors des cérémonies officielles du 8 mai, au monument aux Morts de Laghet, puis celui de La Trinité, l’opposition s’est comportée de façon choquante.

A Laghet, la cérémonie terminée, le conseiller délégué aux anciens combattants et affaires militaires Jacques BISCH, accompagnant le colonel représentant le délégué militaire départemental, était interpellé d’une façon agressive par Monsieur MARTY.
Ce dernier reprochait à l’élu de la majorité municipale la composition musicale de cette manifestation à savoir de ne pas avoir mis après la « Marseillaise » le chant des partisans. Monsieur BISCH s’en expliqua lui rappelant que « le chant des africains » était et est toujours la musique officielle de la 1ère Armée Française. Sous le commandement du général De Lattre et désigné par le Général De Gaulle avec l’accord des hautes autorités alliée, cette armée, venue d’Italie, d’Afrique du Nord, débarqua un 15 aout 1944 sur nos côtes de Provence, pour libérer 1 tiers de la France Occupée, franchit le Rhin et est allée jusqu’au Danube. Quelle belle épopée !

C’est aussi le général De Lattre qui signa, à Berlin, avec les alliés le 9 mai au petit matin la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie.

C’est le général De Lattre, qui Marseille libéré fit un premier amalgame de la 1ère Armée Française et des groupes de Résistants (de tous bords politiques) qui ont choisi de combattre les troupes allemandes jusqu’au cœur de la Bavière.

Dans la lecture de l’Ordre N°9, Le général De Lattre le rappelle je site :

« Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte à côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièce l’ennemi, partout où vos l’avez rencontré. »

Monsieur MARTY concluant « vous faites des cérémonies trop droitistes » dois je en conclure, moi, que de rendre honneur à des femmes et hommes de tous horizons, de toutes conditions sociales, qui se sont unis pour que leurs enfants retrouvent la Paix et la Liberté c’est faire une politique droitiste. Non c’est le devoir de mémoire, notre devoir de mémoire et à ce titre, pour ce 8 mai, « victoire radieuse de printemps » de faire honneur à nos anciens par un hymne qui leur est cher, c’est mon devoir de mémoire, même à déplaire à certains.

« Ne Pas Subir »

Jacques BISCH

Conseiller Délégué aux Anciens Combattants

Correspondant Défense

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