On ne rappellera pas ce que sont les atouts du borgne sur l’aveugle … et, surtout, nous invitons le lecteur à ne prendre au premier degré les fantaisies littéraires qui en découlent ..
C’est en lisant certains des plus récents commentaires qui vous ont été transmis (et je suis heureux de voir que vous avez repris du poil de la bête) qu’il m’est apparu important de souligner (mais était il vraiment besoin de le faire) qu’effectivement au pays de aveugles les borgnes sont des rois .. (je ne sais pas qui est en droit de prétendre avoir inventé cette sentence) !
Je vous laisse le soin de deviner à qui ce verdict pourrait bien s’appliquer à La Trinité, ou ailleurs.
Mais en réalité lorsqu’on observe la situation politique (de La Trinité) dans son ensemble il en résulte quoi ?
D’abord un constat selon lequel des quatre listes candidates lors de la dernière compétition électorale il en est une seule dont on peut dire (en l’état des dispositifs actuels) qu’elle peut désormais prétendre à une incontestable légitimité.
Surtout en ayant été plébiscitée dès le premier tour, face à trois listes concurrentes !
La seconde, votée à la hauteur de plus de deux fois moins de suffrages, profite sans doute encore un peu des réseaux de ces anciens soldats d’une équipe qui a gouverné la commune pendant trois longs mandats consécutifs.
Cette dernière nous apparaît toutefois comme ayant été sévèrement amputée de ceux de ses contingents qui l’assuraient d’un crédit non négligeable du fait d’un apport en réflexions dont nul ne se risquerait à nier les pertinences et sagesses qui les assortissaient.
En substitution de ces assez remarquables contributions ses dirigeants ont cru devoir s’adjoindre des prétendants d’un nouveau genre mais dont nous ne connaissons pas vraiment les volontés, ambitions et capacités.
En tout cas ces émules ne semblent pas avoir entraîné beaucoup de sympathies, ou soulevé beaucoup d’enthousiasme, du fait des comportements qui les ont distingués en de récentes circonstances.
Ensuite la course aux fonctions municipales a désigné, en troisième position, avec un peu plus de quatorze pour cent de suffrage, une liste sans étiquette.
Cette position d’indépendance relative, de ce que nous savons, n’est d’ailleurs pas le fait de la volonté des responsables de la liste.
Elle résulte très simplement des refus en réponse aux appels à investiture.
Enfin et en dernière position une liste qui a fait les frais de son courage mais dont chacun s’est empressé de reconnaître qu’elle s’était comportée très dignement et dont les aptitudes des colistiers qui la constituaient méritent la considération de tous !
Marcel
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