samedi 29 décembre 2007

Les paradoxes trinitaires …

Sans virer à la mysticité de circonstance avouons que les énigmes trinitaires contribuent à rendre la « chose publique » encore plus difficile qu’elle ne devrait déjà l’être.

L’histoire contemporaine de La Trinité, en matière notamment de sensibilité politique, nous enseigne que les évènements les plus influents, jusque vers le début des années 80, dépendaient du bon vouloir de quelques unes des familles les plus déterminées à en impulser la survenance.

Par la force de la persuasion… tous « outils » confondus …

Parmi ces communautés certaines pouvaient prétendre à la légitimité d’une authentique extraction.

D’autres communautés n’y étaient historiquement pas éligibles mais, l’ambiance léthargique aidant, elles parvenaient néanmoins à prendre largement le dessus.

D’autant plus qu’elles ne lésinèrent pas sur les moyens…. sous toutes leurs formes.

Et la situation se perpétua donc jusqu’à ce qu’un évènement prévisible, mais inattendu, vienne modifier les donnes et tout le reste.

Quel est le trinitaire de souche qui ne se le rappellerait pas ?

Ainsi en 83 la fin d’une « dynastie » fit place à une autre forme de souveraineté.

Une souveraineté qui tenait de la démocratie ce que la carpe tient du lapin.

Mais peu importe, ceux qui en ont assumé la charge l’ont fait pendant dix huit longues années et les quelques impétrants (et il n’est pas question de mettre tout le monde dans le même sac) qui ont tenté de la récupérer n’étaient apparemment pas de taille, face à des appareils rodés et avec le vent en poupe.

Cette situation et ses conséquences se perpétuèrent jusqu’en 2001, date de l’avènement (parait il attendu par beaucoup) d’une nouvelle équipe à la gestion communale.

Très vite l’équipe se rendit compte que le caractère éclectique qui avait été un argument majeur en termes de sensibilités politiquement représentatives pouvait être un handicap en termes d’éthique.

Ces handicaps semblent s’être traduits par des essaimages et il n’est pas interdit de penser que ces essaimages en produiront d’autres et ainsi de suite.

Et c’est bien là le paradoxe … car enfin ceux qui s’accordaient à reconnaître qu’il fallait « sortir » les socialo communistes sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui sortir ceux qui ont réussi à le faire …

On peut se demander quel est le véritable sens de leur quête.

On peut aussi ne pas se le demander du tout et continuer à faire un travail dont ils prétendent qu’ils seraient en meilleure capacité de l’accomplir.

C’est, pour le moins, très étonnant.

D’autant plus que pour ce qu’on en sait ils n’ont en rien contribué à la gestion des affaires alors qu’avec leurs collègues de campagne, avant la rupture, ils étaient bien tous d’accord pour affirmer que ça ne serait pas facile … et qu’il allait falloir beaucoup de courage, d’habileté, de fermeté et de perspicacité.

Alors fallait il les croire avant ou faut il les croire aujourd’hui ??

Les « déloyautés » envers les appareils et autres commettants dont ils semblent s’être rendus de véritables et récurrents maîtres d’ouvrages, nous feraient plutôt pencher vers un constat selon lequel « ça n’a aucune autre importance que celle qui se borne à constater pour, au moins, se garder des plus mauvais coups ».

ALI BABACOOL

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