Doit-on se garder de celui qui prétend avoir compris alors que manifestement il n’en a pas l’étoffe ?
P. Valery nous enseignait déjà que « croire comprendre était un état bien dangereux ».
C’est une réflexion dont nous sommes en position de vérifier la pertinence tous les jours.
Vous ne manquerez pas de repérer celles et ceux qui affichent des certitudes à tous égards et dans toutes destinations.
Leur dangerosité est heureusement conditionnée à leur pouvoir de convaincre et aussi à l’accomplissement de quelques uns de leurs préceptes parmi les plus étranges.
Vous ne manquerez pas non plus de constater que pour tenter de soumettre de nouvelles candidatures à leur discipline ces mêmes protagonistes s’agitent furieusement et se déplacent physiquement au devant de leurs « matières premières », s’il en est.
Comme quoi G. Bernanos avait bien raison en affirmant que « la vie moderne ne transporte pas seulement les imbéciles d’un lieu à un autre, elle les brasse avec une sorte de fureur… »
Mais c’est ainsi que nos troubadours trinitaires espèrent pouvoir adoucir l’amertume consécutive à leurs diverses déloyautés.
Enfin et à l’égard de ces comportements contraires aux principes moraux qui nous ont été inculqués rappelons nous ce que R. Barthes disait : … « de la bêtise je n’ai le droit de dire… qu’elle me fascine »
Deux plus deux font quatre
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