lundi 31 décembre 2007

Zarathoustra et le grand retour….

Nous n’avions jamais vu les rues de la ville aussi copieusement et obséquieusement arpentées que depuis l’émergence des anciens / nouveaux candidats aux municipales.

Il faut croire que cette fonction parvient encore à fasciner même celles et ceux qui ont souvent prétendu que ce qui importait avant tout c’est de rétablir à La Trinité une politique qui ne serait pas inféodée à une quelconque forme de totalitarisme.

Ce qui a été fait sans le concours … mais sans le concours du tout … de ceux qui tentent aujourd’hui de jouer les « Zorro » d’opérette… un peu comme des pompiers bien casqués et bien propres sur eux qui s’imposeraient en conquérants sept ans après l’extinction de l’incendie.

Bravo pour l’urgence à ne pas faire … et l’habileté à faire faire ce qu’on ne sait pas faire .. pour arriver … une fois la chose faite … pour soi disant la faire mieux … avec Zarathoustra ? ou sous la bannière du Chevalier blanc ( ?) … ou qui d’autre ???

Il est vrai qu’il faut tout de même disposer d’un certain courage (dans le sens d’une certaine abnégation) pour se présenter comme les sauveurs de la cité … longtemps après que les vrais combats se soient conclus au préjudice de ceux que ces mêmes sauveurs n’avaient jamais réussi à repousser.

En gros et comme le rappelait récemment quelqu’un de vos abonnés … ils arrivent lorsque la table est mise … et ils n’en éprouvent aucun déshonneur … mais ça c’est normal … surtout quand on connaît de quelle sublime éthique et de quelle exceptionnelle culture certains de leurs sermonneurs préférés se sont inspirés…

En plus et pour couronner le tout ils ont même prétendu au droit exclusif d’être investis par ceux là même des appareils qui avaient déjà désigné leurs candidats … juste pour voir et exister..

Mais non messieurs dames vous ne rêvez pas … pas du tout … nous avons à faire à des phénomènes assez paradoxaux et qui dépassent l’entendement des plus cartésiens…

Sauf peut être de quelques uns de ces cartésiens dont les philosophies et leurs dialectiques ne sont désormais plus de notre compétence de simples et honorables citoyens, satisfaits d’avoir accompli un bout de chemin dans la dignité malgré des confrontations fréquentes aux vicissitudes de quelques voraces appétences et leurs subséquences.

Personne ne demande à quiconque de faire de mauvais choix.

Il suffit d’être convaincu d’en faire de meilleurs… si possible..

Anatole Lemercier

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