… et à ne pas écouter ce sont les voix du cœur que nous condamnons.
Il est vrai qu’à bien observer certains individus on se pose forcément la question de savoir s’ils ont, un jour, su écouter.
Ecouter c’est sans doute d’abord entendre mais ça n’est pas que « entendre », c’est un acte qui sollicite un effort.
Un effort par lequel on essaye avant tout de comprendre l’autre.
C’est d’ailleurs un comportement autrement plus honorable que celui qui consiste à vouloir d’abord contraindre à écouter ce qu’on n’a peut être même pas envie d’entendre.
Je sais que c’est là une des plus mauvaises habitudes de quelques fanfarons et grands gesticulateurs devant l’éternel.
Mais vous n’aurez sans doute pas manqué de noter que les gesticulations ne font pas l’orateur (un peu comme l’habit et le moine).
Et quelque part on aurait presque envie d’ajouter que les qualités de l’orateur sont inversement proportionnelles aux volumes d’air qu’il parvient à déplacer lors de ses interventions.
Ces volumes d’air il les déplace d’ailleurs à deux titres : en paroles et en gestes.
Aucune de ces deux occurrences ne vient au secours de la pauvreté des discours qu’elles accompagnent.
Les seuls à ne jamais s’en être aperçus ce sont les discoureurs eux mêmes.
Vous remarquerez qu’à aucun moment je ne vous ai prié de suivre mon regard.
Ceci étant bien entendu que je savais dans quelle direction vous alliez orienter les vôtres.
Josette Padessuslemarché
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