Je suis une auditrice libre et de bonnes mœurs.
Il m’est arrivé d’aller assister à quelques séances du conseil municipal.
Un jour j’ai été sidérée de devoir constater une espèce « d’appel à reconnaissance » très inhabituel, déplacé, impertinent et surprenant de la part d’élus en plein essai forcé d’éloquence, sans toutefois grande pertinence.
Cet indécent appel à reconnaissance, sans doute imperméable aux profanes de l’assemblée, m’a totalement renseignée sur la qualité des personnages et je me suis même inquiétée de savoir de quelles « succursales philosophiques » ils dépendaient, ou prétendaient dépendre, de façon à dire mon profond dégoût au regard de ceux qui se servent de ces appartenances philanthropiques pour effectuer leur marché aux voix.
Aujourd’hui j’apprends que certaines des familles pour qui j’avais encore quelque estime font corps avec ces tristes individus, au plus grand mépris des orientations politiques conseillées par les partis dont ils sont supposés dépendre.
J’ai toujours assumé mes convictions et appartenances avec honnêteté et fidélité et je suis outrée de voir qu’on peut accorder quelque crédit à des gens qui transgressent leurs propres engagements au regard de la discrétion à laquelle ils ont juré allégeance.
Et « ça » prétend vouloir donner des leçons ! je le dirai ailleurs !
Brigitte Durand
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