C’est ce que m’a inspiré une vieille « lettre aux trinitaires » que notre « chevalier blanc communal », dans sa grande mansuétude, s’était soigneusement appliqué à clouer sur les façades des étals voisins et autres bâtiments riverains du sanctuaire, à Laghet.
Les six ou sept personnes qui ont du en prendre connaissance se souviendront sans doute de son contenu.
Un contenu à l’entête duquel s’affichait un titre retentissant « la braderie Scoffié continue ! »
Entre parenthèses ce que notre chevalier déclamait comme étant de la braderie consistait à céder à bail l’ancienne école (fermée depuis 20 ans et en ruines naissantes) de Laghet, au profit d’un établissment public, pour que soient réalisés deux logements locatifs destinés à satisfaire les besoins de deux familles « laghétanes ».
Donc déjà … ça n’a rien à voir avec une braderie … enfin passons …
Ensuite ce « tract » évoque un projet fantôme, qui aurait été proposé en 2003 ( et que notre célèbre écrivain aménageur / constructeur / philosophe intitulait pompeusement « PROGRAMME » (n’oublions pas de préciser qu’il s’agit de quelques petits mètres carrés… ce qui laisse supposer que lorsqu’on se prend la tête on n’a pas le sens des vraies dimensions.. d’abord concernant l’estimation de sa propre tête et ensuite celle de tout le reste… ).
Après de vaines recherches il semblerait que : soit ce « PROGRAMME » n’ait existé que dans la tête (celle qu’il se prend ..) de notre prédicateur (et non pas prévaricateur) soit, s’il avait vraiment existé… il n’aura laissé aucun souvenir … du fait de son peu d’intérêt… probablement.
Qualifier le quartier de Laghet de (je cite) «… lieux abandonnés » où « toute présence d’activité générée par la municipalité a disparu … » est une de ces réflexions préfabriquées qu’on sort à la demande d’un chapeau (qui en contient beaucoup du fait de sa taille) mérite des observations.
Des observations en cela, notamment, qu’on est toujours plein d’admiration devant cette espèce de littérature authentique, style « moi je », aux termes de laquelle on ressent bien que, selon ses auteurs, il ne suffira plus que l’activité « soit » mais il faudra, qu’en plus, elle soit « présente » ( oui je vous l’accorde ça n’est pas très lisible ??) … et, qu’en plus encore , il faudra que la municipalité soit le « générateur » (à ne pas confondre avec géniteur) de cette présence (ça c’est dans l’hypothèse accidentelle d’une présence absente ..).
C’est vrai qu’on a quelque part le sentiment que l’auteur lyrique de ce morceau choisi a voulu tester les imbéciles … qui à priori devraient être ceux qui comprennent … et non pas ceux qui ne comprennent pas … c’est ça l’astuce !
Ensuite, et toujours sur la même page, il est fait allusion (pas illusion) à « une maison de quartier pour que la vie recommence sans FORCING » (dans le texte).
Notre poète, qui parvient à converser en langue anglaise courante … a en effet, ici, (dans le texte) employé le verbe non irrégulier « to force », au motif qu’il désigne un caractère d’imposition parfaitement incompatible avec celui, plus spirituel, qui exulte de ce haut lieu.
N’étant pas très sure d’avoir tout bien compris dans ce tract un peu trop intellectualisé pour ma pauvre tête … je m’empresse d’en faire une cinquante deuxième lecture.
Sophie Nemo
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