Et c’est la raison pour laquelle je ne crois pas que les vertus de coeur d’un dirigeant politique honorable, consciencieux et concerné, puissent s’inventorier comme un stock de bonbons sur les étagères.
A vrai dire, l’expérience aidant, j’ai aujourd’hui le sentiment que le rôle qu’on finit par attribuer au « cœur », pris dans son acception la plus passionnelle, et non pas, bien sur, dans sa fonction d’organe, se contraint à de déplorables artifices dont la société humaine détient l’exclusivité du secret.
On côtoie souvent des individus qui méprisent la dimension affective dans la gestion de leurs rapports avec les gens, et qui préfèrent rester très assujettis à des ambitions finalement assez peu estimables.
Les postulants trinitaires qui vont prochainement faire valoir leurs arguments pour la course aux municipales, n’échapperont pas à cet incontournable test du cœur et à ce qu’il pourrait leur advenir selon ce que ressentira leur électorat à l’égard de leurs appréciations en retour.
Il est vrai que personne ne saurait prétendre au monopole du cœur. Toutefois nous observons qu’il y a une différence abyssale entre les comportements qui participent de sa gouvernance de ceux qui n’en dépendent pas du tout.
Pour ne citer que de simples références appliquons nous à reconsidérer les cas relatif à cette propension qui force à la trahison de nombreuses personnes et dont l’analyse nous enseigne :
Que dans une communauté les candidats prédisposés à trahir se distinguent d’abord par une attitude plutôt apathique, une rhétorique sèche et vieillissante, un langage interminablement lent et lourd , des phrases qui s’égrènent et se ponctuent par une juxtaposition studieuse et appliquée de mots dont on se demande s’ils sont bien à leur place, des démonstrations plutôt décevantes pour ceux qui s’attendaient à un minimum de pertinence, un calme sans relief qui dénote une grande capacité à supporter le ridicule, des affirmations et réponses indignes d’un adulte en pleine possession de ses facultés, des attaques, procédures et actes de dénonciation engagés tous azimuts dont ceux adressés aux plus hautes autorités du département, etc … etc …
Voila donc des valeurs inestimables et des qualités de cœur inégalables qu’un candidat qui se prévaut des compétences utiles à diriger une collectivité ….. pourra inscrire aux termes de sa lettre de motivation lorsqu’il ira présenter et inscrire sa liste.
Entre nous quelle tristesse !! mais comme le disait La Rochefoucauld : « UN SOT N’A PAS ASSEZ D’ETOFFE POUR ÊTRE BON »
Max Ladevant
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