dimanche 2 décembre 2007

La grande allégresse des guignols …

Quoi de plus émouvant qu’un guignol en liesse ?
Il existe deux grandes familles de guignols patentés, ceux, pas très doués mais dont c’est le métier, et ceux, plus talentueux, qui font profiter leurs semblables (enfin pas toujours si semblables que ça d’ailleurs) de toutes les frasques saugrenues et inspirées de leur condition permanente… de guignol.
Seule la seconde famille retient notre attention.
Les comportements de cette seconde famille, nous enseignent que la « condition de guignol » ne s’acquière pas… on en est ordinairement investi … ou pas …
Personne ne saurait prétendre y accéder par simple volonté … quels que puissent être les efforts qui y à seraient consacrés …
C’est une condition privilégiée parce qu’elle permet à celui qui en est équipé d’échapper aux contraintes qui gouvernent ce petit détail anthropologique qui nous distingue (très peu pour certains) des autres animaux de la planète …
Cet insignifiant détail de l’épopée humaine nous rappelle que contrairement à ce que prétendait Descartes, le bon sens n’est pas du tout équitablement partagé entre les hommes, fussent ils de bonne volonté…
Car, entre nous, est-il possible que la condition de guignol et ses subséquences soient administrées par la bonne mesure des choses ou par une rigoureuse observance des règles de sagesse ???
A bon guignol salut.
Félicien Trouduc

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