dimanche 2 décembre 2007

Voyage au bout de la nuit

Depuis que les échanges par blogs interposés alimentent des commentaires de campagne électorale je consacre un peu des mes loisirs à en lire quelques uns.
J’y découvre certaines des vérités que je ne m’étais jamais tellement efforcé d’aller chercher parce que comme beaucoup de trinitaires la politique politicienne ne m’attire pas du tout.
Néanmoins les constats qui se révèlent à moi, après cette amusante démarche, sont brutalement les suivants :
1 – les exposés des adversaires à la majorité actuelle se distinguent selon deux grands groupes d’interventions.
Il s’agit, d’une part, de l’Opposition issue des gauches réunies, ou désunies, qui charrient très confusément leurs ritournelles ordinaires en ne se rendant même pas vraiment compte du caractère très obsolescent qui les affecte.
Et, d’autre part, d’une opposition de principe, issue d’une dissidence.
2 – Les rengaines des gauches réunies, ou désunies, ou très brouillées, on les connaît depuis toujours et je ne pense vraiment pas qu’il y ait aujourd’hui un grand reliquat de dupes, hors les vrais encartés, de toutes sortes, qui se laissent prendre au jeu de la désespérance depuis la nuit des temps.
Il convient cependant de leur attribuer le prix de la constance et de la fidélité, au profit de leurs convictions de base même si elles sont archi dépassées.
Les refrains des dissidents méritent, eux, qu’on en souligne les allures haineuses et les considérables défaillances qui s’y rattachent car il est bien évident qu’on ne bâtit rien de consistant sur la malveillance.
Surtout lorsqu’elle s’inspire d’une conjugaison de rancune, de bêtise et d’inculture.
3 – les rabâchages que nous produisent les dissidents constituent la plus misérable des écritures qu’il m’ait été de lire au cours de ces trente dernières années.
On en arrive à se demander à qui peuvent bien être adressées toutes ces balivernes, dont celles qui ont, au moins, le mérite d’être bucoliques, ou agraires, et qui, ensemble ou séparément symbolisent tout ce qu’abhorre notre seul bon sens.
4 – pourquoi ne pas rappeler ces quelques bouffons de conjoncture à des plus sérieuses réalités et leur demander très simplement : POURQUOI, QUOI ET COMMENT…
On les verrait alors descendre de leur superbe arrogance (quoique .. ??) et se dégonfler à la manière d’une baudruche qui perdrait se seule substance spirituelle … c'est-à-dire son plein de l’air qu’elle contient…
5 – par ailleurs, et malgré mon inexpérience en matière d’urbanisme ou d’aménagement, je n’apprécie guère que quelques uns de ces frimeurs (ou frimeuses d’ailleurs) s’autorisent à critiquer alors que non seulement ils sont totalement incapables d’apporter des idées, et encore moins les solutions qui iraient avec, si cela devait être le cas, (certains de ceux qui s’intéressent à leur sort, c'est-à-dire 12 trinitaires dont eux-mêmes, les attendent d’ailleurs au tournant)… mais de plus, rappelons tout de même (mais à quoi bon vérifier) qu’à chaque fois, parait il, qu’ils (ou elles) ont accepté de prendre en charge la responsabilité (façon de parler) d’une réalisation tout semble s’être conclu dans le plus intégral des chaos et toujours aussi au préjudice des trinitaires (les protagonistes responsables de toutes ces conneries ont beau jeu de dénoncer des soi disant gabegies … mais il est vrai que parfois les figures se situent si bas et si mal qu’on s’assoie même dessus).
6 – pour terminer, et parce que pour des raisons plus intimes je m’inquiète de certains des prospects les plus immédiats, j’aimerais tout d’abord bien savoir si nous allons pouvoir enfin construire cette fameuse crèche sur le terrain Tagnati, malgré la débilité des arguments avancés par ceux à qui cette réalisation emble ne pas convenir.
Ceci à des prétextes dont les propriétés politiciennes n’ont pas échappées à la lucidité de ceux qui ont suivi cette affaire de plus près … dont mai même … quelle sordide honte de la part d’élus dont on pourrait au moins espérer qu’ils fassent passer l’intérêt collectif avant d’assouvir leurs petites propres ambitions … !!
Pour des raisons un peu moins intimes mais qui heurtent mon ego je voudrais savoir si il existe « deux poids et deux mesures » dans l’application de l’obligation que nous avons de maintenir les haies à un certain niveau et à les entretenir de manière à ne pas nuire à l’environnement, de quelque manière que ce soit … je sais j’y ai été contraint.
Si ça n’est pas le cas il faudra alors m’expliquer pourquoi, sur la route de Laghet, presque à la hauteur du carrefour de la Fuon Santa, on accepte de laisser sauvagement et honteusement s’exprimer une haie de cyprès.
Ceci dans des conditions qui, même si elles ne s’exposaient pas aux effets d’une réglementation qui a pour but d’assurer la sécurité et la salubrité (mais ??), n’offre pas aux regards les plus neutres… la plus honorable des perspectives … mais sans doute que le prétexte de la proximité d’un parking et des travaux en cours sert d’explication à ce laisser aller… depuis quand… ?
Auguste Delaturbie

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