Dans son « Discours de la Méthode » DESCARTES, en quête de la Vérité, nous invite à engager nos démarches dans le respect de quatre règles fondamentales et rationnelles.
La première de ces quatre règles prohibe sans appel toutes les assurances et les certitudes qui constituent trop souvent les apanages de la plupart de ces imbéciles qui croient toujours avoir enfin découvert « la poudre à péter deux fois ».
Dans le texte : « … ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle… ».
Naturellement vous comprendrez aisément que la stricte application de cette sage recommandation pénalisera tous ceux dont les facultés de discernement affectent toujours l’ordre des choix prioritaires !
Et qui par voie de conséquence favorisent l’émergence du désordre !
Il est vrai cependant, qu’en règle générale, ces exhortations philosophiques, et leurs préceptes, ne sauraient s’appliquer aux comportements de toutes celles et ceux qui sont condamné(e)s à modifier leurs vérités, sans jamais de répit, et cela à la cadence rythmée des trahisons qui finissent par jalonner leurs parcours respectifs de vie !
Sans doute que DESCARTES aurait du compléter sa réflexion en mentionnant que ses sages conseils, nonobstant leur caractère universel, seront différemment perçus selon la destination qu’on leur assigne !
A n’en pas douter lorsque vous destinez des préconisations à des imbéciles vous n’obtiendrez jamais les retours (à priori) espérés ! Ou du moins attendus !
En revanche il convient d’être vigilants tout de même car, de mémoire d’Homme, il n’y a jamais eu d’imbécile qui laissera passer une occasion de se taire !
Même lorsqu’ils y ont plutôt avantage !
Dans le texte encore : «.. diviser chacune des difficultés que j’examinerais en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour les mieux résoudre .. »
Cette recommandation trouve ses applications tous les jours auprès de tous ceux dont l’inadéquation entre les yeux et le ventre, les ambitions et les capacités, la prétention et le savoir etc… etc … constituent autant de facteurs susceptibles d’encourager la survenance de très grosses indigestions !
Nos grands-mères nous conseillaient de mâcher avant d’avaler nos nourritures « terrestres » !
Ne pourrions nous pas suggérer à nos preuxs chevaliers de « parcelliser » leurs ambitions en autant de petits morceaux qu’ils ont la faculté d’en faire séparément une bonne « pré digestion » ?
Je ne pense pas qu’il soit vraiment, ni utile, ni nécessaire de leur parler des nourritures « célestes » ! BOF !
C’est vrai quoi .. le proverbe nous a bien enseigné que pour faire d’un âne un bon cheval de course il fallait que quelques conditions soient préalablement remplies … dont celles, pour le moins, de changer sa condition d’âne … lorsque c’est possible bien entendu !
Dans le texte encore : « … conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusqu’à la connaissance des plus composés … »
Cela, tout le monde l’aura bien compris c’est l’hypothèse dite de « l’échafaudage » !
Une hypothèse qui, comme chacun (enfin pas tous) sait s’est traduite après son passage en méthode expérimentale, par l’élaboration d’une véritable théorie.
Une théorie selon laquelle pour changer de niveaux et pouvoir supporter chacune des caractéristiques qui leurs sont propres il vaut mieux « y aller par paliers … » !
Que ce soit dans l’air, sous terre ou dans l’eau .. c’est bien connu !
Malheureusement on assiste trop souvent à des accidents de cerveaux qui résultent de cette même inattention que celles des plongeurs en inobservance des étapes par paliers auxquelles ils sont cependant contraints !
Et lorsqu’un gentil simplet croit pouvoir brûler celles des principales étapes qui constituent le fondement de nos aptitudes humaines, il provoque des troubles qui le déstabilisent totalement (normal !!) et qui corrompent quelques uns de ses amis parmi les plus fragiles !
Sans emphase disons que si on devait tirer une leçon de ces constats j’exposerais qu’il n’y a ni science infuse ni miracle spirituel ni spontanéité intellectuelle … il n’y a que des individus qui sont en capacité de prétendre pouvoir afficher une certaine sagesse, à divers motifs, et d’autres qui sont seulement en capacité de prétendre !
Mais que dire d’autre ?
Dans le texte enfin : « … faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre … »
Cette réflexion met notamment en évidence la pauvreté des arguties qui sont trop souvent développées en dehors des contextes qui les contiennent.
Ces habitudes dialectiques ne constituent pas des extractions platoniciennes, ni dans leur nature ni dans leur qualité… loin s’en faut !
Elles résultent tout bêtement de ces habitudes, à moitié bolchevique et carrément débiles pour le reste, qui servent à nourrir des discours fleuves qui n’ont « ni tête ni queue » … et naturellement dont on préfèrerait qu’ils aient au moins une queue pour abréger la souffrance de ceux qui sont contraints d’entendre les conneries qui y sont expulsées.
On a souvent dit de celui qui en expulsait le plus qu’il conviendrait qu’ils mettent en meilleure alternance et adéquation sa mâchoire et celles des parties de son cerveau qui fonctionnent encore !
Bon samedi et bon dimanche !!
HECTOR
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire