L’incroyable éventail d’exemples que l’univers végétal nous suggère de comparer aux comportements humains finira par nous convaincre que le péripatétisme de l’école d’Aristote est toujours d’actualité et que, décidément, « tout est dans tout et réciproquement » !
Il est vrai que lorsque vous projetez d’associer deux corps végétaux qui ne sont pas issus de la même souche il conviendra que vous mesuriez leurs degrés réciproques, et respectifs, de compatibilité afin que votre entreprise ne se solde pas par un échec !
Pour les sociétés humaines il en est de même !
S’il arrivait en effet, qu’à d’étranges motifs, vous décidiez de procéder à des assemblages spécifiques d’individus qui se distinguent par des composantes dont le seul dénominateur commun réside dans le fait qu’ils sont d’apparence humaine, prenez grand soin de vérifier leur potentiel d’assimilation et d’intégration !
Ce potentiel d’intégration, celui là même dont dispose le « greffon », est naturellement subordonné à trois conditions (au moins) préalables !
La première condition relève de la qualité de « l’individu greffon »… et il faut admettre que c’est de loin celle qui nous expose aux plus grands dangers car, contrairement à la sincérité des végétaux, les êtres humains disposent de cette extraordinaire faculté de tromper ! Et ils s’en servent fréquemment plus que de mesure !
Et, conséquemment, les fourberies qu’ils sont en capacité de mettre en oeuvre pour parvenir à leurs fins sans éveiller les soupçons sont pléthores !
La deuxième condition relève de l’intention et de la volonté qui y est rattachée !
Elle est essentielle aussi car de mémoire d’Homme il n’y a pas d’intégration possible sans une participation libre, volontaire et active de celle ou celui qu’on envisage de soumettre à cet assemblage !
Ici le danger peut déjà se situer au plan d’une mauvaise appréciation de la sincérité des demandeurs … le receveur, à ce stade de la procédure, étant toujours parfaitement neutre au regard de ses intentions !
Il est vrai que, par excès de naïveté, on suppose toujours (donc à priori) que celle ou celui dont participe la requête n’est pas fourbe au point de vouloir rallier une communauté pour la tromper !
Mais malheureusement l’expérience nous enseigne que les émergences de ce type de forfaitures sont beaucoup plus fréquentes qu’on ne le pense et … naturellement aussi qu’on ne le souhaiterait !
La troisième condition relève de ce qu’il est convenu d’appeler « l’harmonie » ou le « bon ordre des choses » ! Et c’est ici que le receveur entre en scène !
Pour bien comprendre cet essai il faut d’abord admettre le principe selon lequel, par essence, le receveur dont il est ici question désigne un véritable échantillon de société humaine qui s’accomplit de façon collective et qui, par nécessité et habitude, fonctionne aussi en conscience, et inconscience, collective (pour ceux qui ne l’auraient pas fait lire JUNG) …
Et c’est cet aspect collectif qui confère au receveur (symbolisant la société en cette circonstance) cette supra ordinaire vision et aptitude à mieux déceler le Bien du Mal … le bon grain de l’ivraie !!
En conséquence de quoi et pour faire court, c’est ainsi que le receveur, identifié comme étant la collectivité d’accueil, contribuera à expulser de son corps tous corps étrangers à l’endroit desquels il aura perçu et ressenti de mauvaises ondes et de mauvais esprits !
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