Et quelques uns parmi celles et ceux qui prétendent constituer la digne représentation de l’adversité communiste trinitaire devraient en tenir meilleur compte !
En effet et à l’occasion des fumeuses polémiques qui se sont développées autour des garderies scolaires (qui ne sont pas scolaires du tout d’ailleurs) du matin, et accessoirement du soir … quelques unes des égéries, plus particulièrement connues pour un positionnement politique dont tout le monde se moque, ont enfin pu faire valoir une opinion … dont par ailleurs, tout le monde se fout aussi !
L’emmerdant c’est que, parfois, le protocole, ou cette espèce de respect qu’on croit devoir démontrer alors que ceux là mêmes à qui on le destine sont incapables d’en assurer le moindre retour, nous contraint à ne pas souligner le caractère inconsistant de leurs arguties.
En contrepartie des étonnantes carences que ces égéries ne cessent pas d’afficher, avec l’assurance de ceux qui feignent avoir compris alors que ça n’est que très rarement et très exceptionnellement le cas, il nous est proposé de très longs et fastidieux discours.
Des discours qui nous rappellent étrangement ceux qu’en d’autres temps, mais qui constituent toujours de bons repères, un peu actualisés, à certaines des gauches les plus extrêmes (on sait), les diarrhées verbales qu’imposait le Kremlin aux « prolétaires unis de tous les pays du monde » libre (en plus de celui qui ne l’était pas du tout … mais qui n’avait naturellement pas le choix) !
Sans doute qu’en la circonstance de certaines des publications qui auraient pour mission de rapporter fidèlement ces très longues et fort inutiles diatribes, celle ou celui qui aura le courage d’entreprendre la lecture et d’aller jusqu’au bout devra se rendre à l’évidence de la très grande futilité des ergotages et sophismes qui y sont contenus !!
Pour la peine lorsque vous confrontez ce type de diarrhée dialectique et que pour des raisons d’éthique ou même de sympathie (plus difficile en l’état de la qualité des personnages) je ne saurais trop vous conseiller, pour rendre la lecture moins fastidieuse, de procéder à la très célèbre manière de l’écrivain humoriste Pierre Daninos (j’ose imaginer que les personnages grandes gueules en auront lu au moins une partie de ses ouvrages … je ne parle naturellement pas de celui auquel on pense et qui n’a jamais rien lu du tout !) !
Pour faire court (et c’est bien en cette circonstance qu’il convient de faire court), Pierre Daninos s’était amusé à démontrer que dans le cadre de nos conversations quotidiennement échangées on pouvait faire économie de quatre vingt pour cent de ce qu’on disait !
Et ceci au seul motif que l’essentiel de ce qu’on se propose de dire pourrait se contenir dans les vingt pour cent restants !
Le solde des quatre vingt pour cent ne constituant que des habillages généralement très imbéciles ou des répétitions totalement inutiles … évidemment !!
Je crois que nous devrions offrir à quelques unes des égéries les plus inutilement prolixes (et c’est une espèce d’abondance démonstrative qui emmerde tout le monde) l’ouvrage qui désigne comme étant de parfaits crétins ceux qui parlent beaucoup pour dire peu ! Ou même ne rien dire du tout !
A bon entendeur salut !
William
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