Q : En y « regardant de plus près » n’importe qui peut effectivement se rendre à l’évidence selon laquelle les plus agités de nos candidats ont réellement besoin de récupérer les quelques émoluments que leur procurerait la fonction d’élu !
Qu’en pensez-vous ?
R : On n’en pense pas beaucoup de bien !
En d’autres temps nos édiles étaient généralement élus après avoir fait carrière !
Par conséquent ils n’attendaient pas après ces émoluments ou défraiements !
Aujourd’hui on ne sait pas trop ! Chaque cas est un cas particulier !
C’est la raison pour laquelle il faudrait connaître dans le détail chacune des motivations des impétrants !
Mais on peut affirmer « sans risque » que les trinitaires ne sont ni crédules ni stupides au point de ne pas être en capacité de distinguer celui qui « a des besoins » à satisfaire et qui attend après une fonction d’élu pour y parvenir de celui pour qui il est de bonne notoriété que ça n’est pas le cas !
Et de ce constat on peut en extraire les conclusions qui s’imposent dans la plus grande des clartés !
Q : Pourquoi croyez vous que vos actuels adversaires ne s’appliquent pas à dire plus précisément ce qu’ils projettent de faire et avec quels moyens ?
R : D’abord permettez nous de ne pas mettre tous nos adversaires « dans le même sac » !
Nous avons des adversaires politiques traditionnels qui ont toujours fidèlement défendu une idéologie et ses subséquences !
Nous avons des adversaires dont on pourrait « peut être » dire qu’ils se sont rassemblés et radicalisés autour d’une philosophie politique qui les distingue de leurs anciens partenaires !
Et nous avons des adversaires, issus d’une dissidence, dont on nous dit qu’ils se sont étiquetés sous l’enseigne « CAP 21 » après avoir vainement tenté d’être « mieux » investis !
Q : Mais si vous aviez à donner des notes de légitimité et d’honorabilité à chacun de ces groupes d’adversaires que diriez vous ?
R : Nous n’avons pas à encenser ni à censurer qui que ce soit !
Mais il n’y a pas de gêne à dire les choses telles qu’elles sont et aussi et surtout telles la plupart des trinitaires les connaissent !
Les adversaires issus de « l’obédience communiste » sont fidèles à ce qu’ils ont toujours été et quels que puissent être les divergences qui nous opposent, en termes de moyens, nous poursuivons très souvent les mêmes finalités humanistes !
Les adversaires issus de « l’obédience socialiste » ont innové en s’éloignant de leurs anciens « partenaires » ! Cette décision est d’autant plus courageuse qu’à La Trinité la plupart des sensibilités de Gauche avaient pris l’habitude de s’inféoder aux directives du parti communiste ! C’est en tous cas le sentiment que nous en avions !
Enfin les adversaires dissidents n’ont pas d’épaisseur historique ! Nous savons seulement qu’ils fondent leurs démarches sur la critique et que les « parrains » qui en constituent la trame spirituelle sont des progénitures de vielles familles trinitaires !
En conséquence de tout ceci et pour répondre à la question nous aurions tendance à établir deux constats :
Le premier relève de l’obligation que nous avons de respecter les idées (et les idéologies qui en dérivent) en toutes circonstances et sous la condition que leurs applications soient conformes aux prescriptions que nous dictent « Les Droits de l’Homme ».
Le deuxième relève de la méfiance que nous devons opposer à toutes celles et ceux qui changent d’avis, d’amis, d’obédience et parti politique à « tout bout de champ » !
Q : Vous semblez vouloir organiser un débat !
R : En effet pourquoi pas ?
Cette idée nous est venue en relisant « Platon » et les préceptes politiques qu’il enseigna !
Platon avait notamment pour ambition de former des « Hommes d’Etat » en les incitants à avoir une hauteur de vue largement supérieure à la moyenne !
C’est pour satisfaire cette ambition qu’il contribua à la création de « l’Académie » (vers 390 avant JC) sur le fronton de laquelle figurait déjà cette invitation « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » !
Q : Vous faites fréquemment référence à vos lectures !
Pensez vous qu’à La trinité ce soit vraiment très utile ?
R : D’abord permettez nous de vous contredire !
Nous ne faisons que très rarement référence à nos lectures !
Heureusement d’ailleurs car à n’en pas douter ce serait fastidieux !
Nous en appelons néanmoins à la pertinence de certains des auteurs les plus célèbres en des matières particulières et qui nous intéressent par analogie !
En l’occurrence il nous est apparu comme une évidence que nous pouvions citer « Platon » (et quelques nombreux autres si nous avions eu à le faire) dans la perspective d’un « débat public et ouvert » qui n’ergoterait pas sur la rubrique des chats écrasés mais qui élèverait les discussions de manière plus conforme à ce qu’on est en droit d’attendre de la part de ceux qui briguent une fonction publique représentative !
Q : C’est évident ! Dans cette configuration pensez-vous pouvoir répondre à l’attente d’un public qui se déplacerait surtout pour entendre des arguties d’un niveau tout à fait quelconque ?
R : Nous ne pensons pas qu’il faille prendre les gens pour des imbéciles !
Aujourd’hui nous sommes tous bien conscients que parler d’une « politique économique » locale et des moyens qui lui sont propres sans évoquer une problématique macro économique de laquelle nous dépendons serait faire preuve d’une grande ignorance !
Vous n’avez sans doute pas manqué de constater que nombre d’individus se complaisent à évoquer l’état de situations (dans tous les domaines) sans jamais s’être inquiétés de savoir quels sont les mécanismes et les contraintes qui en déterminent la survenance !
Q : Est-ce que vous êtes souvent confrontés à des gens qui ne font que prétendre sans savoir ?
R : Tout le temps ! A titre d’exemple : Il y a quelques jours, lors de virulentes critiques à caractère financier nous avons demandé à l’intervenant si, compte tenu de ses apparentes aptitudes, il connaissait le mode de calcul utilisé pour « la mesure de la trésorerie » et s'il avait connaissance de l’estimation moyenne du fonds de roulement pour une ville de notre taille !
La discussion s’est interrompue à ce niveau !
A suivre
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