samedi 23 février 2008

Espace d’échanges : Q/R questions / réponses

Q : Vos adversaires (toutes obédiences confondues) semblent vouloir condamner le principe (en projet) de la réalisation de plusieurs centaines de logements sur les cinq hectares de la zone Anatole France.
Avez-vous des commentaires à faire ?

R : D’abord nous souhaiterions souligner que lorsqu’on veut « diaboliser » des perspectives d’aménagement il ne faut déjà pas avoir un langage à quatre entrées qui se contredisent et se neutralisent de manière « totalement absurde » !

Le premier langage consiste à dire qu’il va falloir loger nos « actifs » le plus honorablement possible mais à ne jamais rien proposer pour parvenir à satisfaire ces besoins.

Le second langage consiste à laisser supposer que les logements pour « actifs » s’inscrivent dans des procédés de gouvernance sociale sans aucune prise en compte des dispositifs légaux et autres modes d’attribution ou de cession.

Le troisième langage consiste à dire qu’il faut faire de cet espace un nouveau quartier de ville mais sans réaliser ce qui en constitue le caractère urbain dont la densification de l’habitat !

Le quatrième langage relève d’une espèce de phobie qui consiste à rejeter toutes perspectives de développement urbain et des contraintes qui en dépendent.

Q : Ce qui semble vous être opposé c’est la construction (en hypothèse) de trop de logements !

R : Oui en effet les projections qui ont été soumises à notre réflexion par les urbanistes de la CANCA font état de quelques 175 logements par hectare (toutes tailles confondues) dans un périmètre total de cinq hectares !

A toutes fins utiles nous vous rappelons que si on parle de « quartier de ville » et par simple analogie avec les quartiers moyennement densifiés de la commune (en restant conservateur) ce rapport est trois fois au moins supérieur en se basant sur les superficies médianes retenues !

C’est vous dire à quel point nos « urbanistes en herbe » sont en capacité « de dire pour dire sans dire » si ce n’est que de dire n’importe quoi !

Il est cependant évident que les perspectives « ludiques et aquatiques » visant à accueillir des espaces susceptibles de satisfaire des demandes et besoins des 4 500 foyers de La Trinité et 9 000 foyers riverains des quartiers limitrophes et voisins sont elles aussi parfaitement honorable !

C’est tout simplement un choix différent !

Q : Mais ces activités ludiques inscrites en pure hypothèse par un dessinateur qui n’a sans doute pas vocation à en visualiser le fonctionnement viendraient en substitution d’un projet en cours !

R : Effectivement le caractère dramatique et malheureusement en augmentation que confrontent aujourd’hui de trop nombreuses familles qui ne savent plus comment gérer leurs parents « âgés et dépendants » nous détermine à voir de quelle manière nous pourrions contribuer au mieux, par solidarité.

C’est la raison pour laquelle nous avions lancé une réflexion et son étude sur la création d’un « EPAHD » (Etablissement Public pour l’Hébergement des personnes Agées et Dépendantes) sur l’ancien terrain Attia.

Q : Mais nous avons pu constater non sans étonnement que dans le projet de vos concurrents cet espace est précisément réservé à la réalisation d’équipements ludiques et aquatiques servant aux trinitaires et résidents riverains des autres villes et quartiers.

R : Oui et c’est bien dommage à plusieurs titres !

D’abord au titre du financement des investissements et des coûts de fonctionnement !

A cet égard nos adversaires nous ont naturellement opposé une nébuleuse totale !

En se privant de la vente de ce foncier et en devant par ailleurs en assumer la décontamination la ville se priverait de ressources importantes et, de plus, se démonétiserait de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Nous ne pensons pas qu’en dehors d’une progression massive des ressources issues de la fiscalité la ville ait aujourd’hui les moyens de se priver d’un tel revenu et de devoir décaisser d’aussi fabuleuses sommes pour la dépollution !

Naturellement si d’aventure quelqu’un ou quelqu’une souhaite que nous refassions l’historique d’une rocambolesque saga dont chacun sait qu’elle a été initiée par les élus communistes qui nous ont précédés, nous y somme prêts !

Pour ce qui concerne les charges de fonctionnement d’un dispositif que d’autres villes se proposent d’abandonner en raison des difficultés de tous ordres auxquelles sont exposés les usagers nos dessinateurs ont négligé l’aspect qualitatif de la gestion relative à la fréquentation et à toutes ses inductions prévisibles.

Aujourd’hui de toute évidence « ON » nous propose donc une « histoire » différente ! Mais sans nous dire de quels moyens participera sa réalisation !

A suivre !

Aucun commentaire: