vendredi 15 février 2008

Espace d’échanges : Q/R questions / réponses

Q : Effectivement nous venons de prendre connaissance des fameux propos dont vous nous avez précisé qu’ils risquaient fort d’être interprétés comme étant de la diffamation ! Après les attaques adressées à une journaliste on ne peut pas dire que nos blogueurs restent inactifs ! Quoiqu’en l’occurrence il eut mieux valu qu’ils le soient !Pour leur image !
Vous en pensez quoi ?

R : Rien ! Ce sont là des procédés qui ne correspondent pas du tout à notre éthique de vie et des fonctionnements ou habitudes qui en dépendent !

Nous devons reconnaître que nous ne nous attendions pas à ce que ces dérapages à répétition prennent une telle dimension !

Ni même et surtout qu’ils puissent voler aussi bas ! Ces évènements ne sont pas sans rappeler quelques une des plus sombres épisodes d’une période au cours de laquelle la délation permanente était de mise !

Dans le fond on est en droit de se demander si les gens qui s’abandonnent aujourd’hui à ce genre de dénonciation ne sont pas « coulés » dans les mêmes moules que celles et ceux à qui nous pensons tous en évoquant ces dramatiques instants historiques ! Bonjour les dégâts !

Nous en sommes désolés pour celles et ceux qui ont eu à en souffrir ! Croyez bien qu’il n’est pas du tout dans nos habitudes de bafouer ou d’outrager quiconque de cette manière ! Loin s’en faut !

Malheureusement nous savons tous qu’en ces circonstances certaines de nos communautés ont trop souvent été confrontées à ces bassesses et mesquineries !

On sait aussi que leurs survenances sont subordonnées à plusieurs causes dont les plus significatives participent d’une profonde carence intellectuelle qui affecte de manière irréversible celles et ceux qui en conforment les amorces et détonateurs !

Il est vrai qu’on ne saurait exiger que tous ceux qui affichent publiquement leurs ambitions politiques soient toujours des « premiers de classe » ! On espère seulement qu’ils ne soient pas que de bons et éternels « derniers » !

Mais nous n’accepterons jamais que n’importe puisse s’autoriser à jouer les fanfarons par défaut !

Il convient d’ajouter à tout ceci que la gravité de ces malheureuses défaillances ne résulte pas seulement de l’absence totale d’éducation !

Elle résulte surtout des natures et intensités des prédispositions qui investissent les individus.


Q : Ne pensez vous tout de même pas que à vouloir faire de l’élitisme « à tout va » risque aussi de dénaturer les choses et désemparer les gens ?

R : Pas du tout ! Pour vous en convaincre nous vous invitons à lire (ou à relire) un ouvrage relativement récent (2006) dont Claude Allègre est l’auteur et qui s’intitule : « Vous avez dit matière grise ? ».

C’est un ouvrage que beaucoup d’entre nous ont lu avec passion car sa rédaction avait été suscitée par la crise du CPE.

L’auteur met notamment en évidence que l’excellence se retrouve dans la diversité et non pas dans l’uniformité !

Il y dénonce ces habitudes élitistes, précisément, dont les pratiques ont top souvent contribué à laisser supposer que seules les disciplines relevant des rigoureuses logiques scientifiques, dont les mathématiques, étaient en capacité de « fabriquer » des élites !
En réplique à ces habitudes ses propos sont de nature à encourager toutes autres formes d’intelligences et notamment celles qui participent des qualités telles que l’esprit de synthèse et l’esprit de finesse !

Et, rappelle t il, c’est bien la conjugaison des expressions des diversités qui conduit à l’excellence !

Par conséquent nous nous inscrivons en faux en réponse à celles et ceux qui nous taxeraient de ne vouloir examiner que les aspects les plus édulcorés de ce qui constitue la base de notre vie au quotidien !

Et dans cet esprit lorsque l’auteur ci-dessus rappelle non sans humour que c’est bien la souplesse intellectuelle qu’il convient de privilégier aux constances mathématiques il nous indique la voie d’un cheminement plus tolérant et donc plus adapté que tout autre !

En particulier celui de ceux des scientifiques qui sont toujours pleins de certitudes !

Q : A quand le grand débat public ?

R : Nous attendons !

A suivre !

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