Lors des récentes obsèques de monsieur Acossato et sur le parvis de l’église les trinitaires ont assisté, outrés et impuissants, à une scène assez peu commune !
Une scène orchestrée par un des « gourous » de la politique politicienne de bas étage !
Un « gourou » qu’il est désormais inutile de désigner autrement que par ce qualificatif et qui s’est indignement précipité vers les gens pour faire sa campagne !
En ces circonstances on nous a toujours appris que les serrements de mains ou autres accolades exprimaient de l’affection et de la sympathie au sens bergsonien du terme.
Ceci de manière spontanée, sans calcul et sans en attendre un quelconque retour.
On ne nous a jamais appris que ces douloureux rassemblements pouvaient servir d’audience à des malotrus qui en abuseraient pour se faire valoir.
Tenter d’accroître sa notoriété en ces instants de désarroi participe d’un enseignement que les hommes de bon sens ne connaissaient pas, ni à La Trinité ni ailleurs !
Cette attitude permet au moins de faire en sorte que le « bon grain soit distingué de l’ivraie » (le mauvais du bon) !
Et c’est vrai que lorsque nous avons à faire à des comédiens talentueux on pourrait se méprendre et se laisser guider par la facilité !
En l’occurrence aucun talent ne semble assortir les caractéristiques les plus lisibles de l’individu qui fait l’objet de ces observations !
Ce serait d’ailleurs plutôt un abyssal déficit d’aptitudes à en favoriser la survenance qui nous incite à en parler avec un peu d'amertume mais sans emphase !
Et puis dans le fond tout ceci nous conduit à poser une question toute simple : « mais de quel talent peut on se prévaloir lorsque tout un parcours de vie relève de conditions telles que la loyauté elle-même a organisé son évasion loin hors du corps qu’elle aurait pu habiter » !!
Et ça c’est pas peu dire !!
Anatole Pologne
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