Q : Nous avons eu des nouvelles du « TRIO » ! Indirectement … par la voie des « ondes courtes » ! Précisément ! Il n’est pas content mais pas content du tout !
R : C’est normal ! D’ailleurs est-ce que vous les avez déjà vu contents ?
Vous savez bien que la « gravité » dont se pare leur « gourou » lui « convient et lui ressemble » à la perfection !
Il faut reconnaître que de devoir se mettre à trois pour faire la gueule c’est beaucoup d’énergie pour rien !
Q : Comment beaucoup d’énergie ?
R : Ben forcément puisque pour parvenir à « faire la gueule » il faut parvenir à mobiliser toute la musculature du visage !
Q : Mais ça n’est pas faire la gueule que vouloir paraître plus « grave » pour bien afficher sa volonté de prendre les choses au sérieux !
R : Croyez vous qu’il soit préférable de se prendre au sérieux pour faire des choses sans importance ou de faire sérieusement des choses importante mais sans se prendre au sérieux ?
Soyez convaincus que ce ne sont pas celles et ceux qui se prennent le plus « la tête » (comme disent les jeunes d’aujourd’hui) qui accomplissent le mieux leurs devoirs au titre de toutes les fonctions dont ils sont investis.
Nous pensons d’ailleurs que lorsque Montesquieu nous enseignait que « La gravité était le bonheur des imbéciles » il devait faire référence à tous ces individus qui pallient aux déficits qui les affectent « gravement » par l’affichage d’un « air entendu » dans tous les cas de « figures » (et c’est le cas de le dire !) !
Q : Vous ne semblez pas être convaincus de ce que ces « airs entendus » traduisent une réalité de la part de celles et ceux qui les empruntent !
R : Effectivement nous ne sommes pas du tout convaincus que faire semblant d’avoir compris en exprimant une vague contorsion du visage, toujours assortie d’un rictus assez comique, constitue une preuve formelle d’entendement !
D’ailleurs il arrive assez fréquemment que celui qui effectue ce genre de moue soit involontairement atteint d’indigestion cérébrale par excès d’information ou tout autre surcharge de même espèce !
Nous vous invitons donc à mieux observer ceux qui simulent une profondeur de réflexion en expectorant le verbe si lentement qu’on craint toujours qu’ils soient victimes d’un endormissement en plein milieu de chaque phrase !
Nos interrogations à ce sujet ont été parfaitement satisfaites par des lectures attentives d’ouvrages qui traitent plus précisément de la problématique liée aux états de subordination entre la parole et le cerveau qui la commande !
De ces études et analyses il résulte essentiellement que le « parler lent » traduit un comportement façonné par le besoin d’assumer au mieux les décalages existant ou pouvant exister entre les sécrétions des parties reptiliennes du cerveau et l’ensemble des mécanismes restants dont ceux qui gouvernent la parole !
Par conséquent le « parler lent » ne relève en principe pas d’un syndrome endémique susceptible de dériver vers de plus graves conséquences que celles qui dépendent de l’intelligibilité et de son langage !
Cela dit le seul fait de la lenteur qui caractérise le langage ne devrait rien enlever à la clarté des messages qu’il entend véhiculer ! Ceci sous la condition qu’il y ait message bien entendu !
Nous en sommes heureux pour ceux qui s’inquiétaient vraiment de savoir si les efforts déployés à tenter de s’exprimer dans des cadences plus couramment admises constituaient un handicap préjudiciable à la notoriété qu’ils recherchaient !
A suivre !
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