Ce document tente d’extraire une analyse statistique relatant des opinions que portent les trinitaires sur les candidats et candidates « supposées » aux prochaines municipales trinitaires.
L’échantillonnage représentatif de la population qui constitue l’assiette de l’étude s’élève à 220 personnes au total, toutes conditions socio professionnelles confondues et d’un rapport hommes / femmes égal à 1.
Le questionnaire n’appelait pas de réponse particulière et spécifique à des points précis.
Ceci pour éviter que sa formulation ne contienne des éléments d’appréciation qui altèrent les règles du jeu.
Je ne parle bien entendu pas des tentatives époustouflantes d’ignorance, ingénument bidonnées et organisées à l’initiative de certains individus, moyennement demeurés, qui n’ont même jamais su ce qu’était la science statistique et les études économétriques subséquentes.
Mais ça c’est une affaire de « goût » ! on a le goût kantien ( de Kant c’est à lire ! pas à manger !) pour des choses justes et intelligentes ou bien on a le goût des choses stupides.
« Point barre » comme disent les jeunes qui disposent d’un peu de « goût » pour les bonnes choses.
Donc et pour en revenir au questionnaire (dit dynamique par opposition à ceux qui ne le seraient pas) il convient de préciser qu’il ne s’adressait qu’aux candidats, têtes de liste déjà connues en raison de leurs publications ou déclarations et qui sont à ce jour et à priori au nombre de 4.
La discrétion à laquelle viennent se conjuguer les contraintes de campagne nous commande de taire les noms de ces candidats et candidates s’il en est.
Nous allons par conséquent les distinguer de 1 à 4 et n’exprimer que des synthèses d’opinions sans discrimination.
La seule question générique posée avec équité à « l’échantillonnage représentatif » est la suivante :
« en trois phrases anonymement et lisiblement écrites sans emphase particulière merci de nous exprimer ce que vous pensez des quatre candidats de « 1 à 4 » avec priorité aux dames mais sans en assortir les vocables et leurs terminaisons.
Candidat 1.
C’est un candidat honorable qui a effectué ses fonctions et missions d’élu avec honnêteté et compétence.
La décision de dissocier ses engagements de ceux de ses partenaires occasionnels en d’autres temps s’inscrit comme un intéressant retour historique non seulement dans la configuration du paysage politique de La Trinité mais aussi dans un univers plus humaniste.
Parmi les colistiers reconnus nous honorons bien entendu les présences de toutes celles et ceux dont nous avons déjà pu apprécier la fidélité à des valeurs universelles et estimer l’indéfectible sens de l’amitié en toutes circonstances, fussent elles inspirées par des sensibilités d’appareil un peu différentes dans leurs moyens mais jamais dans leurs fins.
Candidat 2.
C’est un candidat dont on connaît les fidèles constantes politiques et il est inutile d’en rajouter.
Dans le cadre de ses engagements politiques il n’a jamais ni failli ni trompé, mais, parfois, il en résultait des effets qui ne s’inscrivaient pas nécessairement au bénéfice de l’intérêt collectif d’un point de vue rigoureusement socio économique.
Beaucoup de ses « compagnons de route » semblent lui être restés fidèles mais d’autres recrues, apparemment moins tolérantes et visiblement moins humanistes à de nombreux égards, risquent fort de lui procurer une « ombre portée » qui s’exprimera peut être au préjudice des bons sentiments auxquels il parait rester fidèle.
Candidat 3.
Il est le candidat sortant et à ce titre il est en capacité de produire un bilan au sujet duquel les trinitaires les plus concernés ne manqueront pas de formuler leurs observations.
Les appareils politiques majeurs, dans les sensibilités qui caractérisent le panel de ses convictions, ont respectivement renouvelé leur confiance en raison de sa fidélité à la parole donnée, de son attachement aux principes de solidarité et des preuves d’amitié qu’il n’a pas manqué de fournir au cours de sa mandature.
Ses colistiers lui ont très majoritairement accordé leur confiance et les quelques déconvenues auxquelles l’équipe a été confrontée constituèrent des espèces d’épiphénomènes sans importance et sans conséquence pour la poursuite de ses actions.
Candidat 4.
Il est le candidat issu d’une dissidence suite à sa désolidarisation de l’équipe qui l’avait recueilli en son temps.
Il n’aura pas l’obligation de fournir de bilan puisque du fait de sa désolidarisation il n’a ni contribué ni participé aux réalisations municipales et c’est bien entendu ce qui l’autorise à les dénoncer.
Son parcours politique se caractérise surtout par des séries « d’abdications » (façon courtoise de dire) désormais célébrissimes et dont personne n’a jamais su si elles étaient inspirées par une ignorance endémique ou par un désir de revanche puérile identique à celui qui impulse certains de ses colistiers.
Voila une façon assez objective de faire le point.
A bon entendeur salut !
Serge Jujube
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