mardi 8 janvier 2008

Le savoir « pas faire »..

Dans le fond on parle toujours du savoir faire sans jamais évoquer sa juste contrepartie : « le savoir pas faire ».

Et cependant les exemples susceptibles d’en démontrer l’existence ne manquent pas !

Et elles sont plus particulièrement pléthores en ces périodes « votives » ( ?) et au cours desquelles il semblerait qu’on puisse très piteusement s’abandonner à toutes les pires abjections.

Cette basique et amusante remarque n’a pas la qualité des prétentions qui assortissent généralement le ton imbécile et l’allure péremptoire de tous ces donneurs de leçons, au titre de leur « tête » (à double sens SVP) dont la grosseur et les résonances ne sont justifiées que par l’air et le vide qui y sont contenus.

Non elle résulte très simplement de l’observance de toutes les épreuves connues et vécues par les élues, et élus, par les administrations municipales (et parfois au-delà) et surtout par l’ensemble des trinitaires pour peu qu’ils se soient intéressés aux affaires communales.

Toutes et tous s’accorderont à reconnaître que les quelques hâbleurs prétentieux qui se prévalent aujourd’hui d’une aptitude à faire plus, et mieux, sont précisément les mêmes qui n’ont jamais été en capacité de proposer la moindre solution ou la moindre alternative utile lorsqu’ils étaient en position de la faire.

De le faire seulement et non pas de « pouvoir le faire » !

Et c’est bien là toute la différence !

Naturellement il serait à présent malvenu de leur part de prétendre, et se recommander d’une espèce de manœuvre stratégique, et déstabilisatrice, visant à renverser la majorité !

Ou alors s’ils le font ce serait encore plus abject et plus dégradant pour eux !

Et le plus ahurissant c’est que chacun peut encore aujourd’hui apprécier le « non dit » dont on sait pertinemment que l’importance est directement subordonnée au « pas savoir » et plus précisément ou plus dramatiquement au « pas savoir faire » !

Un « pas savoir faire » qui, dans d’autres hypothèses, ne serait pas critiquable en tant que tel !

En effet il serait très impertinent de souligner un quelconque déficit d’instruction, d’éducation ou de culture qui pourrait éventuellement affecter gravement les esprits et mentalités de ceux qui en seraient accidentellement affectés pour finalement inférer ce « pas savoir faire » !!

Donc soyons plutôt compatissants.

Mais ce « pas savoir faire » ne devrait tout de même pas se traduire par un «moi pas savoir donc moi dire n’importe quoi », car dans cette épistolaire configuration c’est bien l’image de notre collectivité que nous prenons le risque d’aggraver.

On l’aggraverait en laissant notamment supposer que si de tels spécimens sont, à La trinité, en position de former une équipe municipale ça doit pas voler bien au-delà du ras des pâquerettes !

Mais dans le fond le ras des pâquerettes « c’est déjà pas si mal que ça » ! on pourrait même descendre plus bas ! et alors … ?

MICHEL BEAUFORT

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