vendredi 27 juin 2008

Lorsqu’on fait référence de la référence …

Et notamment au motif qu’on n’a pas capacité à défendre ses propres démonstrations, n’est il pas particulièrement méprisable de jeter l’anathème sur les autres ?

Nous venons de lire sur le 3V, dans la colonne de l’opposition sans autre étiquette que celle qu’elle a bien voulu s’attribuer (faute d’en avoir une autre) que l’article de Nice Matin sur les « accueils du matin » avait permis à quelques esbroufeurs de (finalement) comprendre que les produits et les services mis en œuvre par les municipalités ne sont jamais assortis de gratuité, ni pour l’usager ni pour celui qui en pourvoit l’usage … sauf lorsqu’ils participent occasionnellement des générosités du mécénat …

Ce qui signifie (on parle pour ceux qui n’auraient pas compris) que lorsqu’un produit ou un service est acquis en réponse au besoin d’assurer le fonctionnement d’une entreprise, d’une institution ou d’une collectivité, il convient (peut être) d’en assurer le règlement.

Faute de quoi il faudrait projeter de s’en priver !

Celles et ceux qui pensent pouvoir faire recette en dénonçant ce premier principe de base des pratiques d’échanges sont bien entendu dans la plus grotesque des erreurs….

Ces règlements sont prélevés sur des ressources selon des modalités propres à chaque entreprise, institution ou collectivité.

Ces ressources, n’en déplaisent aux fanfarons qui prétendent sans doute pouvoir faire de l’argent « ex nihilo », proviennent, pour ce qui concerne les municipalités, des produits fiscaux, toutes origines confondues.

Le discours discriminatoire appliqué à prétendre que les prélèvements fiscaux sont plus douloureux (car il s’agit bien de cela et bien sur pas des montants qui sont en conformité des coûts et donc des besoins) … selon la manière de les appliquer, est un discours de dupes.

On en arrive d’ailleurs à se demander si ces aboyeurs devant leurs éternelles béatitudes développent leurs inepties dans le but de convaincre, en y croyant pas…ou s’ils le font dans le même but.. mais en y croyant …

En toute objectivité et de ce que nous connaissons d’elles, et d’eux … nous pensons qu’ils y croient … et c’est ça qui est réellement dramatique …


A suivre …

Thomas

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