Finalement je viens sur ce site parce que c’est le plus marrant et le plus visité.
D’ailleurs j’en connais qui en palissent de rage.
Mais d’après ce que j’ai cru comprendre de la rage ceux qui en sont atteints savent déjà en assumer les effets car c’est une condition qui leur est familière.
D’ailleurs d’aucuns remarqueront que c’est aussi une condition commune à tous ces drôles d’individus, parfois trinitaires de naissance, ou presque, qui n’ont jamais encaissé qu’on puisse se passer de leur concours pour être plébiscités à des fonctions dont ils estiment qu’elles devraient leur revenir de droit.
Rien que ça !
Evidemment lorsqu’on prétend à ce type d’investiture céleste il parait difficile de remettre les pieds sur la terre ferme et on comprend que les arguments qui en résultent puissent se disséminer allègrement dans tous les sens (pas nécessairement paradisiaques).
Je disais donc que ce site était connu et énormément visité. Et pour preuve, pas plus tard que ce matin mes deux charmantes voisines m’en ont parlé avec un enthousiasme dont je ne les croyais pas capables (en raison des minois du style plutôt économes qu’elles affectent habituellement).
Ce matin elles étaient réellement immodérées et elles m’ont littéralement harcelé de questions.
Elles ont présumé qu’étant un trinitaire connu et reconnu j’allais pouvoir facilement répondre à leurs interrogations.
Leurs questions se rapportaient surtout aux pseudonymes dont on affublait quelques uns des personnages qui défraient régulièrement les chroniques du blog.
Et, naturellement elles souhaitaient surtout savoir à qui, dans la réalité, étaient destinés ces surnoms et pour quelles raisons ils avaient été choisis.
En effet tous ces sobriquets semblent s’adresser à des profils archétypes (et parfois heureusement uniques) de personnages auxquels on les destine respectivement.
C’est ainsi que tous les surnoms en question devraient rappeler les principales des caractéristiques révélées de celles ou ceux à qui ils sont réservés.
Pour exemple lorsque il est fait allusion au « Grand Gourou » ou au « Chevalier Blanc pas si blanc que ça » tout le monde aura bien compris que ces surnoms décrivaient un profil d’individu qui serait affecté d’une forme de syndrome euphorisant ayant pour effet de le convaincre qu’il est une espèce de divinité à qui on aurait confié la mission de venir SAUVER LA TRINITE.
En plus il le croit, ce qui ne gâte rien d’un point de vue scénariste et maximaliste !
Et vous avez cru que nous étions sortis d’embarras ?
William Cœur de lion
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