vendredi 4 janvier 2008

Les petites pensées du matin

En général on proclame son indépendance avant d’être expulsé de ce qui constitue sa dépendance, mais ce préalable n’est pas toujours ni bien compris ni bien pratiqué

Y a-t-il une grande différence entre une marginalisation volontaire et une marginalisation forcée ? oui ! celle qui résulte d’une volonté propre et celle qui résulte d’une action qui ne l’est pas.

Pourquoi dit on de quelqu’un qui change d’avis qu’il a trahi ceux qui n’en changent pas ? parce qu’il en change sans aviser et souvent aussi sans avis.

Peut on apprécier la bonne éducation de quelqu’un ? oui ! et notamment en l’observant manger.

Pourquoi dit on de quelqu’un qu’il ne vaut pas un pet de lapin ? parce que ses agitations ne produisent même pas autant de vent !

Pourquoi dit on de quelqu’un qu’il s’obstine en balivernes ? parce que s’il s’obstinait sur autre chose il ne serait celui dont on dit qu’il s’obstine en balivernes.

Pourquoi dit on de quelqu’un qu’il parle trop lentement pour être intelligent ? parce qu’il ne le fait que pour meubler les vides.

Celui qui trahit ses amis a-t-il conscience de la gravité de son inconséquence ? bien sur que non car si c’était le cas il ne les trahirait pas.

Sachant qu’un tel a passé le plus clair de son temps à trahir comment peut on pactiser avec lui ? soit en étant pareil soit en acceptant de prendre le risque.

Parmi les leçons des « donneurs de leçons » y en a-t-il qui méritent d’être retenues ? oui ! une seule ! celle de se méfier des donneurs de leçons !

La suppression d’adjoints délégataires a-t-elle mis la commune dans l’embarras ? oui ! il a fallu réparer les dégâts !

Pourquoi dit on de quelqu’un qu’il a la figure comme le cul ? parce que parfois c’est vrai !

Pourquoi dit on de quelqu’un qu’il n’a pas les moyens de ses ambitions ? parce que ceux qui expriment des ambitions n’ont souvent pas les moyens de les assumer.

Pourquoi reprocherait t on à quelqu’un de ne pas être cultivé ? on ne le fait en général pas ! mais on peut lui conseiller d’au moins ne pas faire semblant de l’être !

En politique c’est quoi un « ver dans le fruit » ? de manière allégorique c’est en général une larve qui s’est nourrie de la chair d’un fruit, qui a prospéré à son préjudice et qui le quitte en le précipitant à terre !

En politique c’est quoi le déshonneur ? c’est ce qui résulte d’une conjugaison de bêtise et de trahison.


RFDTECFFGTRE et ses associé(e)s

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