Je n’avais pas reçu de tract dans ma boîte la semaine dernière.
J’ai tout de même récupéré celui qui avait été décrit comme étant un vrai torchon.
De cela je suis d’ailleurs entièrement d’accord et je ne comprends pas que celui qui en est l’auteur, ou en tout cas le signataire, se soit laissé embarquer dans une telle dinguerie.
Même en faisant abstraction de sa totale illisibilité ce tract contient des énormités qui établissent formellement la preuve d’une grande défaillance intellectuelle.
Le tout étant de savoir qui cette défaillance affecte réellement.
Je connais néanmoins un peu ce à quoi il est fait référence et je suis très étonnée à double titre.
D’abord que l’on sorte une vieillerie qui tend à démontrer que celui qui le fait n’a pas grand-chose de très contemporain ou de très pertinent à dire au sujet de la campagne élective imminente.
Un peu comme si on manquait d’idées ou comme si les représentations conceptuelles déjà passées en revue et autres redites ne méritaient certes pas une « énième » rediffusion.
Des rediffusions du genre ancienne gendarmerie ou autres « tournes manèges ».
Ensuite, et c’est le plus inquiétant, la seule synthèse que je pourrais éventuellement tirer de cet épouvantable charabia sans queue ni tête, lui-même tiré d’une interprétation des rapports de la Chambre de Comptes, serait du genre :
« entre les années 1996 et 2002 il s’est passé beaucoup de choses et les erreurs d’appréciation au regard des coûts pour les réalisations des équipements ont contraint à des rallonges importantes et qui ont pénalisé les finances communales »… quelle affaire !!
Et lorsque vous aurez lu ça vous en saurez même beaucoup plus qu’en tentant de décoder les affreux « gargouillements » écrits qui noircissent une page entière de papier (pitié pour les forêts !).
En gros on ne sait d’ailleurs pas si le grand génie qui s’est plié en dix pour rédiger cette pitoyable annonce destinait son antipathie à l’équipe de Broch ou à l’équipe Scoffier.
Ceci étant bien entendu que celle de Broch (1996 – avril 2001) a sans doute été plus visée par le fameux rapport de la Chambre que celle de Scoffier qui n’est arrivé qu’en avril 2001 et qui n’est par conséquent concerné que par les quelques derniers mois de l’Audit.
Mais ça tout le monde le sait aussi et rien de très exceptionnel pour faire la une.
Rosemarie Lesmollets
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